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L’écriture doit avant tout rester une passion Car il ne faut pas espérer vivre de sa plume. Seuls 25 auteurs en France en vivent. C’est bien peu en rapport à la quantité d’écrivains rien que sur le sol français. Il ne faut donc pas écrire pour devenir célèbre ou riche mais uniquement par amour des mots, pour donner vie à nos idées. |
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Pour commencer, il faut l’envie, le désir d’écrire Car le faire sans cette condition-là vous obligerait à vous forcer. Et se forcer ne donne en général que peu de bonnes choses. Cela peut être un moyen par contre de se débloquer après une longue période de page blanche pour se redonner l’envie de poser des mots sur une feuille. Dans ce cas-là, peu importe le résultat, seul le simple fait d’avoir réussi à écrire quelque chose est important. |
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Le support Écrire peut se faire sur de nombreux supports que l’on peut combiner. Certains commenceront toujours par écrire sur du papier. D’autres le feront devant leur clavier. Certains le feront même sur une serviette ou un bout de nappe en papier si une idée leur survient ainsi. Il n’y a pas de mauvais supports pour cela. (Vous pouvez même le faire sur du papier hygiénique et ce n’est pas pour autant que ce que vous écrirez sera bon à jeter ) |
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De la méthode Se lancer à corps perdu dans l’écriture d’une histoire n’est pas toujours la meilleure manière d’arriver à son but. Il est préférable de noter ses idées pour ne pas les oublier et même de préparer un plan de l’ordre dans lequel se déroulera votre histoire. Des recherches peuvent s’avérer nécessaire afin d’éviter de dire des âneries ou d’écrire des incohérences. |
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Les idées ne naissent pas de la cuisse de Jupiter Tout ce à quoi vous pensez a déjà été pensé par quelqu’un d’autre et même écrit. Cela peut être inconsciemment mais vos idées viennent de ce que vous lisez, de ce que vous voyez. Votre cerveau mélange tout ceci et vous obtenez un milk-shake de tout ceci. En général, vous avez toujours un auteur qui vous inspire plus qu’un autre et ce jusqu’à un point où vous écrivez avec nombre de ressemblance envers son univers. Néanmoins, vous pouvez toujours travailler à obtenir quelque chose d’original, de rafraîchissant. |
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Un travail solitaire L’écriture de par sa nature vous condamne à beaucoup de solitude. Prisonniers de l’univers que vous créez, perdus dans vos pensées, le monde autour de vous disparaît et le temps passe sans aucun échange avec quiconque. Il est inconcevable d’écrire tout en discutant ou autre car votre concentration serait perturbée et vos idées prendraient la fuite. |
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Il faut persévérer Vous ne devez pas baisser les bras trop rapidement. Il ne faut pas hésiter à recommencer jusqu’à être pleinement satisfait de son texte. Cela peut paraître égoïste mais avoir un goût d’inachevé dans la bouche en mettant le mot fin n’est pas une chose très gratifiante. Il faut se sentir joyeux d’avoir terminé, d’avoir raconté tout ce que l’on avait à dire. |
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De la relecture Il ne suffit pas d’écrire son histoire et de la laisser telle que vous l’obtenez. Un gros travail de relecture est primordial. Vous devez déjà commencer par chasser les répétitions (des outils gratuits existent pour ce faire). Vous devez revoir les tournures de phrases trop lourdes qui cassent le rythme de votre texte. Il est d’ailleurs toujours très intéressant à cette étape d’avoir l’avis d’autres que l’on appelle des bêtas-lecteurs. D’ailleurs, certains forums se spécialisent plus ou moins pour ça. Comme le disait à une époque le slogan de l’un d’eux (Cocyclics qui obtient une certaine reconnaissance auprès des éditeurs), « Bêta lit et on te bêta lira ». Ces quelques mots prennent tout leur sens. Bêta lire vous permettra de progresser dans vos propres relectures en acquérant des automatismes très utiles et les avis extérieurs mettront à jour plus facilement que vous les forces et faiblesses de votre texte. |
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Le temps à employer C’est un des points très important à surveiller lorsqu’on écrit une histoire, la concordance des temps. Il faut également éviter les changements de temps en cours d’histoire. Vous devez choisir si votre histoire sera au présent ou au passé et y rester. |
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Garder un bon rythme pour ne pas endormir le lecteur Il faut savoir ne pas tomber dans de longs moments trop plats qui plomberont le rythme et auront tendance à ennuyer le lecteur mais attention également car trop d’action peut tuer l’action. Il faut donc bien jauger chaque passage que ça soit description ou action afin que le rythme global ne soit pas trop ralenti. |
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Pour une nouvelle, la fin est primordiale C’est elle dont on se souviendra. Elle doit être puissante afin de marquer les esprits. Elle peut également être surprenante car ce dont on ne s’attendait pas à le don de nous frapper, de nous faire réagir. Bien entendu, vous ne devez pas bâcler pour autant le reste de l’histoire car sinon vous perdrez le lecteur et il n’ira jamais à son terme. |
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Les scènes d’action Pour les scènes d’action, les phrases très longues sont à prohiber car elles casseront le rythme. Des phrases courtes garderont un rythme plus soutenu et plus ces courtes phrases se succèdent, plus vous pouvez donner un sentiment d’urgence à votre scène. |
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Les descriptions À quoi cela sert de décrire des dialogues, des actions si on ne sait absolument rien de l’époque, des lieux, des personnages et de détails qui pourraient être importants par la suite. Vous ne pouvez pas toujours faire apparaître un objet juste parce que vous en avez besoin pour une scène, il faut que cela soit crédible. Il ne faut donc pas hésiter à mettre des descriptions pour asseoir votre univers, pour situer chaque scène. Vous pouvez vous permettre de faire de longues phrases qui cassent en temps normal le rythme afin de bien plonger le lecteur dans l’histoire. Vous pouvez intercaler également des descriptions des mouvements des personnages dans vos dialogues pour les rendre moins aseptisés. Vous devez savoir également que plus on en saura sur votre personnage, plus on aura envie de s’y attacher et de suivre ses aventures. Dans cette optique, vous pouvez vous préparer des fiches personnages dans lesquelles vous pourrez noter toutes ses caractéristiques physiques, son caractère, son histoire. Ainsi, vous aurez des personnages très réalistes. |
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Les dialogues Pour débuter une phrase de dialogue, vous devez commencer par un tiret quadratin. Les guillemets ne sont plus obligatoires. Vous avez dû le constater dans vos lectures. Il existe différentes formes de dialogues que vous pouvez alterner si vous le souhaiter. L’échange direct : le changement d’interlocuteur se fait par un passage à la ligne et l’utilisation d’un tiret quadratin. Vous pouvez également employer des verbes de dialogue qui peuvent donner des indications sur le ton et l’attitude du personnage qui parle. L’échange indirect : vous introduisez votre dialogue dans une phrase d’action par l’utilisation de guillemets. Info sur le tiret quadratin : (vous pouvez l’obtenir en tapant sur votre clavier dans word alt et les touches 0151 et en désactivant les puces) |