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 Réflexions sur le procès de la reine

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Aurélie


Aurélie


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Réflexions sur le procès de la reine _
MessageSujet: Réflexions sur le procès de la reine   Réflexions sur le procès de la reine EmptyDim 16 Déc - 19:21

Réflexions sur le procès de la reine
Madame de Staël


Réflexions sur le procès de la reine Couv1610

informations
DATE DE PARUTION : Août 1793 (avril 1996 pour mon édition).
NOMBRE DE PAGES : 64 pages.
ÉDITION DE TON LIVRE : Éditions Mercure de France, collection Le Petit Mercure.
QUATRIÈME DE COUVERTURE : Coquette, frivole, dépensière, mauvaise épouse, mauvaise mère, perverse, cruelle, sanguinaire, Marie-Antoinette, l'«Architigresse d'Autriche», responsable de tous les maux du royaume, doit mourir. Réflexions sur le procès de la reine, publié en août 1793, tente de mettre un frein à la folle logique de ces calomnies. Ce texte témoigne d'une prise de conscience féministe au nom du pur scandale de l'injustice.
Y A-T-IL UNE SUITE ? Non.


Réflexions sur le procès de la reine 810
©️ aurélie

Ton avis
RÉSUMÉ PERSONNEL : /
LE LIVRE EN UN MOT : Pathétique (dans le vrai sens du terme, qui suscite l'émotion quoi).
UNE CITATION : « Ah ! Si vous craignez la reine parce qu’on l’aime davantage, c’est elle cependant dont la liberté, dont le séjour hors de France vous serait le moins redoutable ; il est des obstacles qui peuvent irriter l’ambition, mais les malheurs que Marie-Antoinette a éprouvés détrompent des hommes et de la vie ; au sortir du tombeau l’on n’aspire pas au trône, et de si longues infortunes ôtent presque jusqu’au besoin du bonheur. »
UNE NOTE SUR 10 : 10/10 parce que ma déception idéologique n'enlève rien à la qualité du texte et à l'idéologie forte de l'époque.
TON AVIS : J’ai beaucoup entendu parler de Madame de Staël comme l’une des pionnières du féminisme et je n’ai pas hésité à acheter ce livre, publié aux éditions Mercure de France. La collection Petit Mercure est d’ailleurs très intéressante puis qu’elle met en lumière des textes courts, souvent inédits et choisis par des spécialistes. Ici, c’est Chantal Thomas, chercheuse au CNRS, qui a choisi Réflexions sur le procès de la reine.

Publié en août 1793, ce texte de Madame de Staël a pour but de défendre Marie-Antoinette, qui est la cible de toute la haine que le peuple a besoin d’exprimer envers la royauté qu’il a fait tomber à terre. Troublée puis révoltée par les accusations injustes envers Marie-Antoinette, Madame de Staël a voulu, anonymement, rappeler qui était réellement la reine, comment elle avait été accueillie et en quoi la juger pour le fait d’être une femme placée au sommet via un mariage de raison était injuste. Ce texte, dont elle a été rapidement identifiée comme l’autrice, a rapidement été décrié : après tout, Madame de Staël n’était-elle pas de ces privilégiés contre qui le peuple se battait ?

Le texte est chargé d’émotion, on sent le désarroi de l’autrice, sa volonté de bien faire, de demander la clémence et le recul face à une femme qui a toujours fait ce qu’on attendait d’elle. Madame de Staël en appelle à la raison des accusateurs tout en jouant avec la pitié. Et là, elle m’a perdue. Je m’attendais à une défense réellement féministe, j’ai surtout vu un appel à l’indulgence pour une femme qui avait des enfants, et aussi une tentative de manipulation. Madame de Staël explique aux détracteurs que condamner la reine risquerait de révolter le peuple qui considèrerait cet acte comme cruel. Elle leur demande d’être raisonnable, compréhensif et de ne pas verser dans la cruauté inutile.

Finalement, j’ai lu ce texte en attendant un féminisme tel que celui de notre époque et j’ai été assez déçue de ce que j’ai découvert. Oui, c’est une forme de féminisme, mais un féminisme encore enrobé dans un trop plein d’oppression dû à l’époque. Marie-Antoinette est réduite à son rôle de femme, de mère et, en même temps, qu’est-ce que Madame de Staël pouvait faire de plus ? C’était déjà une belle avancée à l’époque de voir une femme écrire et prendre part aux idées politiques de son temps. Un texte qui reste à lire pour voir le chemin que l’on a parcouru et celui, bien trop long, qui nous reste à tracer.

Il ne me reste qu’à découvrir la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges datant de cette même période de notre Histoire.
À QUI LE CONSEILLES-TU ? À tous ceux qui veulent découvrir des autrices, des grandes dames de l'Histoire.


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Dernière édition par L'erreur sociale le Dim 16 Déc - 19:41, édité 1 fois (Raison : Corrigé par L'erreur sociale)
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