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Sujet: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 21:05
ACCROS & MORDUS L'HEBDO
PARTIE 1
25 avril 2011 _ #27
Dernière édition par Marly le Dim 8 Mai - 17:10, édité 2 fois
Marly
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Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 21:06
ACCROS & MORDUS L'HEBDO
PARTIE 2
25 avril 2011 _ #27
RETOUR SUR LE DEUXIÈME ÉVÉNEMENT A&M !
Nous vous avions demandé d'écrire ou de dessiner autour de la st Valentin et du nouvel an chinois, en voici les productions ! Belle découverte !
DESSIN de POMMESUCRE
NOUVELLE DE FREELFE
Vers l’infini et au-delà
Le corps gracile, transporté par un sentiment qu’il n’a jamais connu, il court droit devant lui. Ses muscles tendus par l’effort, tout son corps transpirant, l’idée de s’arrêter ne lui effleure même pas l’esprit. Il porte avec lui son butin, cadeau pour celle qui l’attend.
Il l’avait croisé au détour d’une rue. Elle se promenait en se pavanant. Il l’avait regardé, leurs regards s’étaient croisés… Mais elle était déjà la compagne d’un autre. Un gros roux qui roulait des mécaniques et qui répandait la terreur autour de lui. Il pensait n’avoir aucune chance et pourtant, c’était lui qu’elle avait regardé. Lui qu’elle avait appelé doucement. Il avait humé son odeur et celle-ci ne l’avait plus jamais quitté. Alors il avait décidé de la revoir. L’entreprise promettait d’être difficile voire dangereuse car il pouvait être découvert à tout moment. Et si cela se produisait, ils seraient tous deux châtiés. Lui serait certainement tué. Elle, tout au mieux exilée…
Il se glissait sous la clôture et l’appelait sous sa fenêtre, doucement. Et elle venait toujours. Ils avaient de longues discussions au clair de lune, parlaient de pays qu’ils n’avaient jamais exploré et qu’ils rêvaient de voir : La chine, l’Egypte… Il lui promettait monts et merveilles et bien que sachant pertinemment qu’il ne s’agissait là que de simples fantaisies et qu’aucunes ne se réaliseraient un jour, ils s’aimaient tous deux à rêver ainsi, au milieu de l’herbe haute, sous la lumière de la lune. Leur amour leur donnait des ailes et ensemble, ils s’envolaient plus loin que l’univers, au-delà des galaxies, dans un ciel étoilé. Mais quand celui-ci s’éclaircissait et que les rayons du soleil apparaissaient, chassant avec eux leurs vains rêves, ils redescendaient de leur nuage. L’heure de la séparation avait sonné. Il s’enfuyait alors avant d’être découvert.
Mais un jour, elle lui avoua que le tyran, ainsi avaient-ils surnommé son compagnon, commençait à avoir des doutes. Ils n’allaient plus pouvoir continuer ainsi, à ce voir en cachette avec la lune pour unique confidente. Si on découvrait leur secret… C’est alors qu’il lui proposa la fuite. Il lui fit un long discours sur leur fugue amoureuse. Ils partiraient loin, il la protégerait de tous et ils bâtiraient leur propre vie, ailleurs. Il sentit ses réticences : elle avait peur. Il supplia, argumenta longuement… Elle céda.
Ils fixèrent le jour de leur fuite à un samedi soir, quand la vie continue dans la nuit. Aux premiers coups de minuit, elle sortit. Il l’attendait derrière la barrière. Ils n’avaient rien pris, ils reconstruiraient ensemble leur nouveau monde. Un monde d’amour et de joie… Côte à côté, ils s’en furent tranquillement et, les yeux dans les yeux, ne remarquèrent pas immédiatement qu’ils étaient suivis. Le tyran avait pris soin d’espionner sa compagne.
Quand il s’en aperçut, il sentit son sang se glacer. Ordonnant à son amie de s’enfuir, l’amoureux s’apprêta à affronter l’espion. Il tuerait s’il le fallait. Car pour les yeux bleus de celle qu’il aimait, il aurait décroché la lune si elle le lui avait demandé. Le combat commença entre l’amant et l’espion. Un long combat qui sembla s’éterniser. Les deux combattants se blessèrent mais l’amour, plus fort que tout, l’emporta. Courant retrouver sa compagne, le vainqueur ne jeta pas un regard vers l’espion qui gisait dans son sang.
Les deux amoureux coururent des jours durant, convaincus que le tyran avait lancé toute une armée derrière eux. Ils traversèrent des champs qu’ils n’avaient jamais vus, des forêts épaisses et terrifiantes, escaladèrent des collines, nagèrent difficilement pour traverser de froides rivières. Mais ils étaient ensemble et ces épreuves leur apparurent comme de simples tests qui démontraient la puissance de leur amour. Ils se nourrissaient de quelques rongeurs qu’ils parvenaient à attraper sur leur chemin, dormaient serrés l’un contre l’autre. Ils se levaient tôt le matin et poursuivaient leur course au travers des paysages nouveaux, dans cette nature qui semblait les accueillir à bras ouvert. Enfin, après plusieurs semaines, ils convinrent qu’ils étaient assez loin et qu’on ne les retrouverait plus. Ils décidèrent d’établir leur foyer au creux d’un arbre, en haut d’une colline. Là, ils seraient tranquilles et pourraient élever leurs enfants.
Fatigués par leurs courses, ils se mirent à observer les étoiles, envisageant l’avenir comme un paradis sans fin, parlant des enfants qu’ils auraient. Elle en voulait cinq et lui dix. Elle voulait qu’ils soient aussi courageux que leur père, il voulait qu’ils soient aussi beau que leur mère.
Cela faisait des mois qu’ils s’étaient installés et si ce soir il court sans s’interrompre, c’est que le jour tant attendu est enfin arrivé. Elle avait senti les contractions et, le visage déformé par la douleur de la voir ainsi souffrir, il l’avait aidé à mettre au monde leurs enfants. Puis il était parti lui chercher de la nourriture pour qu’elle reprenne des forces.
Quand il arrive, Céleste dort profondément et les petits aussi. Il dépose la nourriture, caresse doucement le nez de sa compagne et sort observer le ciel étoilé.
Ce soir, Prince est le plus heureux et le plus amoureux des chats.
NOUVELLE DE LOUVE Sur l'amour, visible ici : à venir Ou en cliquant sur le spoiler !
Spoiler:
Les yeux de la passion
Elle était aux aguets, respirant la moindre odeur, écoutant le moindre son. Son handicap était à présent une force pour elle. Le roi l’avait repérée dès son plus jeune âge, lui offrant des maîtres dans tous les domaines. Assassin elle était devenue pour le bien du royaume et de son souverain. Elle rejeta sa tresse sombre dans son dos et s’accroupit. L’individu n’était plus très loin. Bientôt il entrerait dans la chambre sans se douter que sa fin approchait. Elena prit sa respiration et la coupa. Il ne fallait sous aucun prétexte que sa proie la remarque. Soudain elle se raidit : la porte de la chambre venait de s’ouvrir dans un grincement horripilant. La pièce était baignée dans l’obscurité, les volets clos afin d’éviter toute intrusion d’insectes en cette saison étouffante. Elle ne voyait pas sa cible mais la sentait toute proche. À l’air qu’elle pouvait humer et au bruit de pas lourds, Elena sut qu’il était bien portant. Elle entendit des froissements et comprit qu’il se déshabillait dans la pénombre afin de regagner sa couche. Elle était prête à lui bondir dessus sans un bruit mais un grattement discret à la porte coupa son élan. Prestement Elena regagna sa cachette et attendit de nouveau. Dans son métier la patience était une qualité primordiale et fort heureusement, elle n’en était pas dépourvue.
Une femme pénétra dans la chambre. L’assassin le sut grâce au parfum enivrant de musc qui embauma la pièce. Un autre arôme vint taquiner son odorat : une odeur d'eau-de-vie, très forte. La nouvelle arrivante était plus que gênante : elle empestait l’alcool et retardait les plans de la meurtrière. Elle l’entendit alors rejoindre la cible dans le lit car celui-ci émit un couinement métallique. Décidément, pensa-t-elle, tout crisse chez lui. L’homme et la femme se rapprochèrent d’un peu trop près à son goût puisqu’ils exprimèrent tous deux des essoufflements bourdonnants de jouissance. Elena voulait se boucher les oreilles mais de là où elle était, ils auraient sûrement remarqué son geste. Elle dut subir leurs ébats interminables qui progressaient en violence. Ce fut avec un soulagement dissimulé qu’elle entendit la femme se rhabiller rapidement et murmurer à son compagnon :
« Cela te fait trente cinq pièces narois mon cochon. — Trente-cinq ? s’étonna ce dernier. C’est beaucoup plus que la fois précédente ! — C’est normal, c’était plus long. Si tu n’es pas satisfait, trouve-t’en une autre ! — Non ma chérie, c’est toi qui me vas le mieux. Tiens, et reviens demain à la même heure. — Merci mon chéri, à demain. » ***
Elena attendit encore plus de dix minutes avant que sa proie ne s’endorme. Lentement et avec agilité, elle s’avança vers le lit. Elle leva doucement son poignard et réfléchit silencieusement où il devait frapper. On lui avait toujours appris à mesurer l’emplacement du cerveau, du cœur et des grosses artères sur un corps car c’étaient les organes privilégiés par les assassins. Elle savait que le résultat n’avait pas besoin d’être propre et que la strangulation ne serait pas utilisée. Ici, juste en dessous, se dit-elle en devinant le menton. Elle fit pénétrer la lame par le côté de la gorge avant de couper d’un coup sec en ramenant le couteau vers l’avant. La victime n’eut pas le temps d’émettre le moindre son, car ses cordes vocales n’étaient pas tranchées que déjà son âme s’envolait vers la délivrance.
Le cœur léger, Elena sortit sans un bruit de la chambre et se rendit vers le château afin d’apprendre la bonne nouvelle à son roi. Être aveugle ne l’empêchait pas de très bien travailler. Elle savait se servir de son odorat et de son ouïe mieux que personne et pouvait dénombrer les présences dans une pièce. Le chemin vers le château était d’une simplicité enfantine : elle devait passer devant une taverne très animée de chants paillards et de rires gras, devant un parfumeur et devant un poissonnier qui à chaque fois la saluait. En chemin, elle croisa une senteur jusqu’alors inconnue mais très agréable. Un savoureux mélange de thym et de rose. Enivrée, elle ferma les yeux et essaya de percevoir d’où l’odeur provenait. Ce fut alors qu’un homme l’interpella :
« Mademoiselle, vous voulez une fleur ? Elena secoua négativement la tête faisant ainsi bouger sa tresse. L’odeur se rapprocha rapidement et le même individu engagea la conversation : « Vous êtes sûre ? — Oui, si je vous le dis. Quelle est cette odeur agréable ? — Une odeur de thym et de rose. — C’est étourdissant. — Je m’en excuse, c’est le parfum que j’ai sur moi, à force de rester en contact avec les fleurs. Je suis herboriste. Et je dois bien avouer que même en voyant des plantes à longueur de journées, vous en êtes la plus belle. — Je n’aime guère les flatteries et je suis attendue, coupa la jeune femme, peu désireuse de bavarder. — Pardonnez-moi. » Elena rouvrit les yeux et lui fit un signe d’adieu de la tête. Elle n’aimait pas être courtisée par de parfaits inconnus. Seul son roi avait tous les droits sur elle, des droits qu’il exploitait fort bien d’ailleurs. Elle se remit en marche quand l’homme lui cria : « Je m’appelle Nicholas. Au plaisir de vous revoir mademoiselle. » ***
La jeune femme regagna rapidement le château. Elle se présenta aux gardes de la salle du trône, lesquels la considéraient comme maîtresse du souverain. Le roi l’attendait dans sa chambre comme à son habitude. Il attendit que l’assassin se courbe devant lui avant de lui demander le bilan de sa mission :
« Elle s’est très bien passée, Sire. Plus longue que prévu car la cible n’était pas seule. J’ai dû attendre que la catin s’en aille avant de pouvoir agir. — Et ensuite ? — Je lui ai tranché la gorge avec le poignard que voici. »
Elle le lui tendit, camouflé dans sa veste de coton. Celui-ci était rougi par le sang et légèrement rouillé sur son manche. Quelques tâches se formaient d’ailleurs sur la tenue de la demoiselle. Quand le roi lui avait offert le poignard, quelques années auparavant, Elena n’avait jamais demandé sa provenance comprenant que c’était un privilège de recevoir un cadeau du roi. À présent, elle lui avait offert sa vie. Ce dernier se leva et s’approcha d’elle. Elle le sentit venir et sourit quand il lui détacha ses longs cheveux de jais :
« Une fois encore tu as réussi ta mission. Je suis fier de toi. — Merci mon Roi. — J’ai encore besoin de toi mais pas tout de suite et bientôt j’accomplirai ma promesse. J’ai longtemps parlé de toi à ce sorcier des montagnes. Il m’a promis de te rendre la vue dès que j’en donnerai l’ordre. — Merci mon Roi, c’est un immense bonheur pour moi que d’espérer profiter à nouveau de mes yeux. — Je crois que tu le mérites assez. Ton courage malgré ton handicap me surprend. Ma douce Elena, comme tu es belle. Belle et pourtant si dangereuse. »
Il l’enlaça tendrement et la conduisit sur le lit. Les gardes n’avaient pas tellement tort de la considérer comme maîtresse du roi, car c’était un fait. Il la déshabilla avec passion et s’unit à elle, comme chaque fois qu’elle revenait en vie de ses missions. Cela ne déplaisait pas à Elena mais elle n’aimait guère le roi. Elle ne faisait que satisfaire la moindre de ses envies afin d’espérer se rapprocher plus près de son but : qu’on lui rende la vue. Leurs ébats ne durèrent que peu de temps et bientôt la jeune femme eut la permission d’aller en ville. Elle remercia le roi et reprit sa route après s’être changée. Le pantalon de soie bleu qu’elle avait la rendait plus que sublime et elle ne pouvait se douter des regards qui se fixaient sur elle. La chemise qu’elle portait, mettait légèrement en valeur sa poitrine ferme. Elle pénétra dans une taverne et prit la table du fond, près des cuisines. Matthew, le patron s’approcha d’elle :
« Bien le bonjour tite dame. — Bonjour Matthew. Comment va le commerce ? — Plutôt bien. Les gens viennent de plus en plus souvent ici. C’est un vrai régal ! — Je m’en doute. Et bien je suis heureuse pour toi. — Je vous sers un verre de lait de brebis comme d’habitude ? demanda-t-il en souriant. — Non. Sers-moi plutôt une chope de bière. Cela me fera le plus grand bien. — M’est d’avis qu’on vous a encore fait des misères ma tite dame, j’ai pas raison ? — Tu me connais donc si bien que cela ? s’exclama-t-elle, surprise. — Oui. Le lait quand tout va bien et la chope pour oublier. — Tu as tout compris mon ami. — Je vous amène ça. »
Matthew disparut dans les cuisines emportant avec lui son odeur de sueur et d’alcool. Elena essaya de distinguer le nombre de présences et comprit que le patron avait raison : çà et là de nombreux chants paillards se faisaient entendre, prononcés par des voix graves et joyeuses. De l’autre côté de la taverne, on entendait plutôt des rires féminins très poussés, pour être remarqués par quelques ivrognes sans doute, pensa la jeune femme. Elle sourit : quel endroit chaleureux que la taverne Au p’tit bonheur ! Le gérant revint rapidement et posa la chope sur la table :
Il repartit, emportant l’argent avec lui. L’assassin porta la chope à ses lèvres et en avala une grande gorgée quand une voix murmura, tout près :
« Une demoiselle telle que vous ne devrait guère boire d’alcool. — Et un inconnu ne devrait guère m’adresser la parole. — Vous auriez pu avoir raison mais je ne suis plus un étranger. Il me semble vous avoir donné mon nom. — L’avais-je demandé ? »
Nicholas comprit soudain que son interlocutrice était aveugle car jamais elle ne le fixait dans les yeux quand elle lui parlait. Son regard préférait se promener dans la pièce, ignorant la beauté de chaque objet. Assis face à elle à présent, il tenta de lui prendre sa boisson quand plus rapide que lui, elle attrapa sa chope et la posa tout près d’elle :
« Je n’aime pas les voleurs. Vous croyez parce que je suis aveugle, on peut me dérober le peu de biens que je possède ? — Non. Mais je voulais vérifier quelque chose tout simplement. Vous êtes rapide malgré votre handicap. — Cessez de m’importuner dès maintenant et retournez vaquer à vos occupations. — Pourquoi êtes-vous si froide ? — Cela vous regarde-t-il ? — Non. Bon eh bien pardonnez-moi de vous gêner, je m’en vais. » Elena prit soudain conscience de l’intérêt que lui portait l’homme. Elle l’entendit se lever du siège et lui dire : « Au revoir charmante demoiselle. — Au revoir. » répondit-elle, gênée. Elle finit sa chope et s’approcha du comptoir afin de saluer Matthew: « La petite dame s’en va ! s’exclama ce dernier. — Oui Matthew. Merci pour la bière. À demain. — Même heure, même table ! » ***
Il était l’un des taverniers les plus chaleureux de la région et se comportait toujours en tant qu’ami avec Elena. Il l’écoutait quelques fois parler de ses malheurs et apaisait ses souffrances par de douces paroles. Elle sortit et se mit en route vers le château. Le trajet aurait pu être aussi calme que d’habitude si Nicholas n’avait pas attendu la jeune femme près d’une ruelle. Quand il la vit approcher il vint à sa rencontre et lui tendit une rose rouge :
« J’ai pensé que vous auriez aimé sentir cette rose demain matin à votre réveil. — Merci, dit-t-elle en prenant la fleur qu’on lui offrait. — Bien sûr, je vous trouve vraiment plus belle. Mais je ne veux pas avoir l’air d’insister lourdement. Il me semble que nous allons tous deux au château. Allons-y ensemble. — Je n’ai pas besoin de votre compagnie. — Je sais. Mais il s’avère que le roi m’a fait demander. Mon commerce l’intéresse. — Tant mieux pour vous. — Puis-je au moins savoir votre nom ? — C’est tout ce que vous saurez de moi. Je m’appelle Elena. »
Nicolas sourit et se mit à côté d’elle. Il était étonné de constater à quel point la jeune femme n’avait pas besoin de ses yeux pour savoir où se trouvaient les cailloux qui la feraient tomber, les barrières qui la blesseraient. Elle connaissait les lieux mieux que quiconque. Il lui parla longuement de sa passion pour les fleurs, de son métier et ce fut avec un plaisir non dissimulé que la jeune femme l’écouta. Très rapidement, une confiance réciproque se créa entre eux. Mais l’assassin refusa de parler d’elle car il n’y avait presque rien à dire. Elle était née vingt-quatre ans plus tôt dans une paisible chaumière à quelques kilomètres de là. Arrivés au château, leurs routes se séparèrent. Nicholas pénétra dans la salle du trône et Elena se dirigea vers sa chambre. En route, elle passa par les cuisines et sourit devant les odeurs exquises de viandes qui y régnaient. Le bruit des casseroles résonnait en même temps que les rires du personnel. Quelques minutes après, elle put s’allonger, heureuse sur son lit. Elle s’endormit rapidement et sombra dans un rêve émouvant. Elle se voyait, vêtue d’une magnifique robe de satin bleu. Un corset se dissimulait sous sa tenue, modelant sa poitrine comme toutes les grandes dames. En faisait-elle partie ? Tout ce qu’elle savait c’était que ses yeux ne lui faisaient plus défaut. Elle pouvait enfin jouir du privilège de découvrir les lieux où elle se trouvait. Des endroits tous plus sublimes les uns que les autres. Elle admirait les oiseaux arborant des couleurs vives. Elle pouvait enfin voir le ciel azur de cette saison estivale. Tout allait pour le mieux. Soudain un charmant jeune homme s’approcha d’elle et lui enlaça la taille. À son odeur elle comprit que c’était Nicholas, l’herboriste qui la courtisait depuis peu. Elle s’apprêtait à déposer un baiser sur ses lèvres quand un coup retentissant à sa porte la réveilla brutalement. Elle se leva rapidement et ouvrit : c’était Maggie, la femme de chambre, qui lui apportait de quoi manger. Elle reconnut son odeur de lavande puis sa voix :
« Votre repas mademoiselle. » Elle déposa le plateau sur la petite table et ce sans ajouter un mot.
Elle sortit sans un autre mot. Et puis pour dire quoi ? Elena était considérée comme l’amante du roi, rien de plus. Et c’était la vérité. Cette dernière s’assit sur le bord du lit et chercha des mains la table basse où était posée sa nourriture. Elle mangea soigneusement et se déshabilla. Comme elle aurait aimé partir dans son si doux rêve ! Un de ceux qui ne vous donne plus envie de retourner à la cruelle vérité. Mais il ne vint pas. Il avait disparu dans les méandres de ses vœux secrets. ***
Quatre jours passèrent sans que le roi ne la fît demander. Il était bien trop occupé pour s’intéresser au sort de la jeune aveugle. Celle-ci revit Nicholas plusieurs fois et une très forte affection naissait entre les deux jeunes gens. Il lui faisait sentir chacune des herbes dont il s’occupait, chacune des fleurs. C’était toujours avec les mêmes éclats de rires qu’ils se séparaient, elle pour retourner au château et lui pour s’occuper de son commerce florissant. Ce qu’elle appréciait chez lui, c’était sa façon de tourner en dérision des sujets peu comiques. Jamais il ne s’énervait et il apportait toujours le sourire chez la jeune femme. De son côté, elle lui apprenait à voir sans utiliser le regard, chose qu’il avait beaucoup de mal à accomplir. Ils commençaient à se comprendre, à s’apprécier, à se connaître. Ils ne passaient pourtant jamais plus de trois heures ensemble afin de ne pas apporter de soupçons au roi qui n’aimait guère voir un autre homme auprès de sa conquête. Ils avaient donc fini par devenir amis. Elle qui était si froide et si distante, avait rompu son mur de glace, laissant Nicholas s’y introduire. Tout portait à croire qu’aucune ombre malsaine ne viendrait perturber leur amitié. ***
Un matin qu’Elena rendait visite à son compagnon, elle trouva la porte d’entrée ouverte. Inquiète, elle pénétra tout de même à l’intérieur, aux aguets. Elle s’accroupit, préférant se montrer discrète au cas où un inconnu se trouvait sur les lieux. Elle continua sa progression, prudemment. Elle ne pouvait cacher la boule qui grossissait dans sa poitrine, cette boule qu’on appelait aussi la peur. Mais de quoi avait-elle peur ? Qu’un assassin se trouvât dans la pièce ? Non car elle en était une. Elle avait peur qu’il soit arrivé malheur à Nicholas. Elle marcha alors dans une autre pièce. À l’odeur qu’elle dégageait, elle identifia le salon où crépitait encore un feu dans la cheminée. Elle avançait encore, les larmes aux yeux quand soudain on l’attrapa par derrière.
Le cri qu’elle poussa était plus du soulagement que de la peur. Elle avait reconnu l’odeur de son ami. Mais ce n’était pas tout : celui-ci pleurait comme un enfant. Elle se retourna et le prit dans ses bras tout en lui caressant les cheveux. Elle ignorait ce qu’il avait mais le voir souffrir lui était intolérable. Il s’effondrait complètement. Elle lui murmura de se calmer puis demanda :
« Qu’as-tu Nicholas ? — Si tu savais, ma douce Elena. Si seulement tu pouvais me voir. Je suis sale ! J’ai les mains qui ont baigné dans le sang d’un inconnu qui a tenté de me tuer. Oh mon Dieu ! Qu’ai-je fait ? — Tu as protégé ta vie. Mais pourquoi a-t-on fait ça ? Qui pourrait bien t’en vouloir ? — Je ne peux rien te dire, ma belle. Seulement que je veux te garder éloignée de mes problèmes. Je ne pourrais supporter qu’il t’arrive quelque chose, tu m’es bien trop précieuse. J’ai enfin réussi à te comprendre et créer quelque chose entre nous. Ce n’est pas pour tout abandonner. — Oh Nicholas ! Parle-moi ! Je dois savoir ! J’ai eu si peur quand j’ai découvert la porte ouverte ! Surtout toi qui es si prudent. — Elena, pars. Je ne veux pas qu’on te voie en ma compagnie, j’ai bien trop peur de ne pouvoir te protéger. — Mais enfin Nicholas ! J’ai besoin de toi ! Ne sois pas si effrayé. »
À son tour, Elena sentit les larmes couler le long de ses joues. Pourquoi l’appréciait-elle autant ? Nicholas remarqua les deux petites rivières qui se formaient sur le visage de la jeune aveugle. Il l’étreignit plus fort et l’embrassa tendrement, en proie à une terrible passion pour elle. La jeune aveugle lui rendit son baiser et tous deux s’étreignirent avec fougue, avec plaisir. Doucement il souleva la femme et la porta jusqu’à son lit. Il l’y déposa avec tendresse et lui ôta sa chemise de soie blanche. À la vue du corps nu et incroyablement beau qui s’offrait à lui, il demanda à sa douce : « Es-tu sûre ma belle ? — Oui Nicholas. Je sais ce que je fais. »
Ce fut avec un désir ardent qu’ils firent l’amour en cette belle après midi où tout aurait pu être différent. Leurs baisers étaient profonds et sucrés, leurs caresses douces et timides. Ils se cherchaient sans jamais se trouver tout à fait. Elena avait beau être aveugle, elle savait maîtriser l’art du plaisir. C’est avec un sentiment encore inconnu que la jeune femme trouva l’amour plus beau et plus passionnel dans les bras de ce jeune homme qui avait réussi à ouvrir son cœur. Enfin ils s’allongèrent côte à côte, fatigués. Nicholas leva alors sa main vers le ciel et prit celle de la jeune femme dans la sienne :
« Dès que mes moyens me le permettront, je t’emmènerai en promenade afin de te connaître davantage. — J’aurais aimé mais je crains que cela ne soit impossible, hélas. — Pourquoi donc ? s’inquiéta le jeune homme. — J’ai beaucoup à faire ici. Je dois la vie au roi, et il me faut honorer ma dette. — Mais quelle dette ? — Je préfère ne pas t’en parler. Cela ne concerne que le roi. Il se fait tard, je dois retourner au château ou il sera furieux. — Attends, pourquoi ne restes-tu pas ici, près de moi ? — Oh ! Comme j’aurais apprécié dormir à tes côtés, mais cela restera impossible tout comme ton désir de fuir loin d’ici. — S’il faut demander au roi sa permission, j’irai. — Non ! Tu ne dois surtout pas faire une telle chose. Je dois t’avouer quelque chose. Si je rentre au château depuis toujours, à chaque fin d’après midi, c’est parce qu’il aime m’avoir près de lui. Vois-tu quand j’étais jeune, des hommes m’ont ôté la vue. Il les a empêchés de me tuer. Depuis il m’a prise comme amante. J’ai honte tu sais de servir ainsi mon roi mais je ne peux pas faire autrement. — Pourquoi ? — As-tu écouté ce que je t’ai dit ? Il m’a sauvé. Je lui dois ma vie. »
Nicholas regarda la jeune femme se rhabiller. Il avait compris, oui, mais il ne pouvait supporter de savoir que sa douce se perdait dans les bras d’un autre homme, et de son ennemi qui plus était. Il garda sa colère au fond de lui et contempla la douceur de chaque courbe de sa maîtresse. Elle était parfaite et il rêvait de venir déposer un baiser dans le creux de son dos, si subtilement dessiné. Il l’appela doucement afin de l’aider à tresser ses longs cheveux de jais.
***
Sur le chemin du retour, Elena réfléchit longuement à ce qu’il venait de se passer entre le jeune homme et elle. Non pas qu’elle regrettait son acte, bien au contraire, elle se sentait revivre, mais si le roi l’apprenait, il réserverait une punition bien cruelle à l’herboriste. Ce fut pourquoi elle lui rendit visite comme à son habitude. Il ne fallait en aucun cas éveiller des soupçons. Le roi était paisiblement couché sur son lit quand la jeune femme entra dans la pièce après s’être faite annoncer. Il sourit à son approche et attendit qu’elle le rejoigne dans le lit. Mais Elena chercha le fauteuil et s’y installa. Frédéric, le souverain, toussa puis lui demanda :
« Alors ma douce Elena, qu’as-tu fait de beau aujourd’hui ? — Je me suis promenée. — Tu as mis beaucoup plus de temps que d’habitude, n’est-ce pas ? — Oui Sire. J’avais besoin de réfléchir. — Bien. J’ai une mission à te confier. La dernière avant de remplir la part de notre accord. J’ai eu des informations très intéressantes. Il paraîtrait que des hommes se rebellent contre mon pouvoir. Selon eux, je devrais me retirer du trône car je leur rends la vie dure. Ils payeraient trop d’impôts, la nourriture serait trop chère aussi. Bref ils veulent créer une résistance contre ma personne. Pour le moment je ne connais que le meneur, le chef. Il me faut sa tête. — Je comprends, mon roi. — Donc je vais te donner l’adresse où tu devras te rendre cette nuit. Je veux que tu le tues sans pitié. Cela servira de leçon pour ses alliés. — Mais qu’ont-ils fait ? —Ils refusent de payer les impôts, ils se rebellent contre nos soldats, contre ma loi. Tu vas accomplir l’ordre que je te donne : ramène-moi la tête du meneur. En échange, j’ordonnerai au sorcier de te rendre la vue. — C’est donc la dernière tâche ? s’exclama-t-elle. — Oui. Je compte sur toi pour l’accomplir. .
Elena sentit une boule se nouer dans sa gorge. Son rêve allait enfin arriver se réaliser. De nouveau elle pourrait admirer la beauté de chaque paysage, de chaque personne, de chaque objet. Les sentir et les toucher était une chose, mais voir en était une autre. La vie entière se basait sur la vue. Elle se leva du fauteuil soudainement et baisa la main de son roi après l’avoir saisie. Celui-ci l’enlaça et répondit par un tendre baiser. Puis il descendit son bras le long de son dos :
« Mais tu m’oublieras quand tu retrouveras la vue, ma douce. — Non Sire. Jamais je ne vous oublierai. Je continuerais à rester près de vous. — Tu me le promets ? — Oui. Puis-je avoir des renseignements sur la cible ? — Pas maintenant Elena. Pas maintenant. Je t’amènerai moi-même près de sa demeure avec quelques-uns de mes soldats. —C’est la première fois que vous faites cela mon roi, s'abasourdit la jeune femme. — Je sais. C’est aussi parce que c’est ta dernière mission et je voudrais admirer le résultat de mes yeux. »
Il relâcha son étreinte et lui demanda de le laisser seul. Elle sortit prestement de la chambre afin de se diriger vers la sienne. Le comportement du roi était troublant. Mais il était normal que ce dernier y assistât. Elle s’allongea sur son lit, essayant de se reposer. Mais le sommeil ne venait pas. Il lui fallait apprendre la bonne nouvelle à son amant. Elle saisit sa veste de laine marron et la glissa sur ses épaules. Le soleil s’était couché et les soirées étaient fraîches. Ce n’était guère le moment de tomber malade. Une fois arrivée devant chez Nicholas, elle tapa doucement à la porte. Ce dernier ouvrit rapidement et s’étonna de sa présence :
« Elena, que fais-tu ici ? — Je viens t’annoncer une très bonne nouvelle. Je suis restée de nombreuses années près auprès du roi. Afin de me remercier, il a trouvé un sorcier assez puissant pour me rendre la vue. — Oh mais c’est excellent ! — Oui. Mais j’ai peur. Si tout ceci n’était qu’un mensonge ? — Allons allons, ne pense pas à ça. Tu sais bien que le roi te respecte, il ne te mentirait guère, ma douce. Ne crains rien ! »
Il l’enlaça tendrement et lui déposa un baiser sur le front. Elle avait l’intention d’entrer chez lui mais avec douceur il lui barra la porte :
« J’ai du monde chez moi ma douce. Et ces personnes sont là pour parler affaires alors je ne peux te recevoir maintenant. Je t’attendrai donc demain. Pardonne-moi ma belle. — Je comprends, ce n’est rien. »
Elle repartit sans un regard vers son tendre, déçue de son attitude et de sa froideur. Bientôt elle pourrait admirer le corps de son amant. Elle pourrait de nouveau courir sans se soucier du danger qui pouvait être au sol à tout instant. Ce fut avec un pincement au cœur qu’elle arriva au château. L’un des gardes l’interpella et lui annonça :
« Le roi vous attend dans sa chambre depuis un petit moment déjà. Il s’inquiétait de ne pas vous voir venir, Mademoiselle. — Je m’y rends tout de suite, merci à vous. — De rien. »
***
Elle longea les longs couloirs silencieux et passa devant sa chambre sans s’arrêter. Puis elle monta l’escalier en colimaçon qui menait dans les appartements de son si bon roi, celui qui allait enfin réaliser son vœu. Il était devenu un dieu. Et qu’importe qu’il la désirât encore une fois, elle se donnerait à lui avec un réel plaisir cette fois-ci. Car après tout il le méritait bien. Elle sentit alors sous ses doigts les douces tapisseries de soies rouges qui décoraient le corridor menant directement dans les lieux interdits de son maître. Elle frappa avec douceur et ouvrit la porte quand l’occupant de la pièce le lui permit. La chambre sentait bon la lavande et ce fut avec une satisfaction non dissimulé qu’Elena sourit. Puis elle attendit qu’on lui demande d’approcher vers le lit à baldaquin où de nombreuses fois elle avait servi son roi. Celui-ci se leva, attendrit par la chaleur du sourire de sa maîtresse. Il l’enlaça plus tendrement que d’habitude et alors, chose incroyable, lui fit un aveu pour le moins troublant :
« Oh ma douce Elena ! Je t’attends depuis plus d’une heure maintenant. J’ai cru que tu arriverais juste à temps pour accomplir ta dernière tâche. J’avais tellement envie de t’avoir dans mes bras, de te serrer contre mon cœur. — Que voulez-vous dire mon Roi ? Je ne vous reconnais plus guère. — Je veux juste que tu saches que je t’adore comme on adore une Déesse. Que je vénère la moindre courbe de ton corps si finement taillé ! Quand je t’ai découverte alors que je n’étais pas plus vieux que toi, j’ai senti mon cœur faillir devant la tristesse qui émanait de ta personne. Tu ressemblais à un ange déchu ma belle enfant. Tu étais si pâle, si malheureuse. Et moi je me sentais si seul. J’ai tout de suite su que tu serais ma promise, celle qui occuperait mes pensées et mes rêves. Celle qui de ses mains rendrait hommage à mon corps d’homme. Oh, laisse-moi te garder jalousement à mes côtés, ma princesse, mon amour ! Peut-être est-ce aussi ta force et ton courage qui ont éveillé de si doux sentiments dans mon âme torturée. Car il n’y a pas que mon cœur qui t’aime mais tout mon être. Maintenant que ta dernière victime est sur le point de succomber, je peux enfin t’avouer en toute honnêteté l’adoration que j’ai pour toi. — Mon roi… commença la jeune femme, sachant pertinemment qu’elle ne ressentait rien pour lui. — Chut ma douce. Ne gâche pas ainsi ce moment de pur bonheur. Laisses-moi t’offrir mon corps comme tu m’as offert le tien. Couvre-moi de baisers comme je l’ai fait sur tes lèvres si douces. Aime-moi comme je l’ai fait à chaque instant de ma vie. Plus rien à présent ne pourra nous empêcher de vivre notre amour. »
Le roi maintenant dévoré par la passion, souleva la jeune femme comme si elle était un cadeau des Dieux et la porta jusqu’aux douces couvertures de satin mauve qui recouvraient la couche. Il saisit une rose reposant dans un vase de porcelaine nacrée sur la table basse et avec tendresse et douceur caressa le cou dénudé de sa belle. Tout aussi amoureusement il lui ôta sa veste et embrassa la poitrine ferme et ronde qui s’offrait ainsi à ses lèvres. Elena sentit le plaisir la frôler de trop près et se sentait honteuse de trahir ainsi Nicholas et son Roi. Mais avait-elle le choix ? Lui laissait-on la liberté de s’abandonner à qui elle le désirait ? Elle laissa donc les doigts du roi se balader langoureusement sur son corps avant d’étreindre à son tour son souverain avec une passion qu’elle ne se connaissait pas. Son corps tout entier réclamait que l’homme la prenne avec passion, lui offrant de nouvelles sensations. Ce fut ainsi avec tout l’amour qu’il pouvait offrir à son ange, que Frédéric pénétra la frêle jeune femme. Leurs mains se joignirent pour ne plus que s’emmêler. Leurs yeux brillaient tels des diamants et ils poussèrent des râles de jouissance quand enfin le flot se déversa dans la colline féminine. Elena sentit tout son corps se raidir sous la puissance de l’homme qui lui apportait autant de plaisir et s’agrippa à lui plus fort que jamais, lui tailladant la peau du dos. Frederic n’en était pas moins heureux quand il découvrit le plaisir qu’il offrait à sa protégée.
***
Le soleil s’était couché. La jeune femme toujours perdue dans les bras de son amant, attendait qu’il se réveille. Quand ce dernier remua légèrement, elle sourit : l’heure était venue. Il se leva gracieusement et revêtit son habit. Puis il tendit à la jeune femme un bracelet qu’il lui accrocha au poignet :
« Je te couvrirai de présents ma douce. » murmura-t-il en lui baisant la main, qu’il tenait précieusement. La jeune femme se laissa faire et sentit son cœur bondir dans sa poitrine : comment réussirait-elle à lui avouer que son amour ne lui était pas réservé ? Arriverait-elle seulement à le lui dire ? Pourquoi avait-il fallu qu’il s’éprenne d’elle ? Elle se rhabilla à son tour et quitta la pièce à la suite de son roi. Arrivés devant le château, Frédéric stoppa la marche et dit à la jeune femme :
« Il est temps que je te confie ta mission. La dernière cible que je t’offre vit dans un coin reculé de la ville. Elle demeure seule. Nous savons qu’elle se couche tôt car son travail lui demande beaucoup de temps. Mais ce n’est pas tout, cet homme reçoit très souvent de nombreuses personnes afin d’élaborer un plan pour me renverser. C’est ma mort qu’ils veulent. Je compte sur toi pour t’introduire chez lui, pour lui ôter son âme et son cœur. — Bien mon roi. Cela sera fait comme vous le désirez. Que dois-je savoir de plus sur cette personne ? — Rien que je ne t’aie dit ma douce enfant. Je serais à quelques lieues de là et j’attendrais que tu me ramènes sa tête. Si tu échouais, mes gardes s’en chargeraient mais alors je ne réaliserai pas la part du marché que nous avions conclu. — Pourquoi parlez-vous d’échouer ? N’ai-je pas toujours accompli mes missions avec sérieux, vous offrant de bons résultats ? — Si ma douce, tu as raison, affirma-t-il. Mais cette fois-ci je crains que la tâche ne soit plus rude, plus délicate. Il suffit, je t’en ai suffisamment appris pour que tu réussisses. Mettons-nous en route. »
***
Ils partirent à cheval afin d’y arriver plus rapidement. Le roi et sa garde descendirent de cheval afin de recueillir dans ses bras sa jeune amante. Pour la dernière fois.
Celle-ci resta un moment dans les bras de Frédéric, étonnée d’un tel comportement. Puis il lui indiqua la route à suivre. Elena sentit son cœur lui faire défaut quand elle réalisa avec désespoir qui était la cible. La maison n’était autre que la demeure de Nicholas son tendre amour. Se pouvait-il que le roi fût au courant de sa liaison avec lui ? L’herboriste était-il réellement un comploteur ou alors était-ce juste la jalousie qui en faisait une cible ? La jeune femme leva le visage vers son roi et lui demanda alors :
« Êtes-vous sûr de vos informations, mon roi ? — Pourquoi me poses-tu une telle question ? — Parce que je connais vaguement cet homme, mentit-elle afin de préserver son secret. Il serait incapable de se rebeller contre votre autorité. — C’est que tu ne le connais pas tant que cela ma douce. Nombreux sont ses amis que nous avons arrêtés. Tous sont passés aux aveux. Cet homme du nom de Nicholas est depuis longtemps un chef de la rébellion. Et si personne ne s’en occupe, il viendra de lui-même me causer du tort. Est-ce ce que tu veux ma belle ? Ou alors me caches-tu quelque chose que je devrais savoir ? ajouta-t-il avec un triste sourire. — Je ne vous cache rien mon roi. — Alors apportes-moi sa tête. Le sorcier sera là dès ton retour. »
La jeune femme acquiesça douloureusement. Cette mission lui serait impossible à réaliser. L’appel de la vue était pourtant là. Mais à quel prix !! Au prix de la perte de l’être qui lui était le plus cher. Celui qui l’avait sortit de son mutisme pour la rendre heureuse. Pouvait-elle seulement penser réussir sa tâche ? Allait-elle réellement la réaliser ou préférait-elle voir son souhait le plus cher disparaître à jamais ? Elle continuait sa progression vers les lieux où quelques heures plus tôt elle avait ressenti la présence de l’homme qui occupait son cœur. Elle sentit son parfum embaumer l’air qu’elle respirait comme pour lui offrir un dernier présent. Tous la regardaient s’avancer mais seul le roi affichait un air de satisfaction. Elle ne serait enfin qu’à lui et à lui seul. Il la garderait donc jalousement en ses lieux pour ne plus jamais craindre de se la faire voler. Elle pour qui son cœur souffrait chaque jour un peu plus. Il se rendait bien compte de la difficulté de la mission mais il n’avait pas totalement menti. Le marchand complotait bel et bien contre lui et il avait de nombreuses preuves pour l’accuser ainsi. Il admira longuement sa jeune protégée jusqu’à ce que tout son corps disparaisse par l’une des fenêtres toujours ouverte.
Elena sentait les larmes couler le long de ses joues tels deux torrents impitoyables. Elle n’aurait jamais pensé devoir tuer son propre amant mais il lui fallait à présent faire un choix : le tuerait-elle afin de retrouver la vue ? Le laisserait-elle s’échapper en risquant d’apercevoir les gardes l’éliminer eux-même, perdant ainsi tout espoir pour ses yeux ? Elle préférait encore l’achever de ses mains plutôt que de voir quelqu’un d’autre s’en charger. Elle toucha délicatement chaque meuble de la pièce où elle se trouvait et se laissa guider vers le parfum de son amant. Celui-ci se trouvait dans sa chambre et, à sa respiration, elle sut qu’il dormait paisiblement. C’était maintenant qu’elle devait frapper. Elle saisit son poignard et s’avança toujours plus près du corps qu’elle désirait de toute son âme. Le déchirement de sa poitrine se fit de plus en plus violent. Elle remercia alors le ciel de ne pas lui avoir laissé la vue, car ce moment aurait été des plus douloureux si elle avait pu découvrir le corps gisant dans son sang de Nicholas. Elle pria intérieurement de laisser son âme aller au paradis rejoindre son amour lorsqu’un mouvement la stoppa :
« Elena ? Que fais-tu ici et avec… ce poignard ? demanda l’herboriste visiblement très surpris et effrayé. — Je… commença la jeune femme avant de s’écrouler sous le poids du désespoir. — Mais enfin raconte-moi, qu’as-tu ? Que fais-tu ici ? Qu’avais-tu l’intention de me faire avec cette arme ? Réponds-moi ma douce. » Il s’approcha afin d’allumer la lampe à huile qui se trouvait sur sa table de chevet. — N’allume pas la lumière !! — Pourquoi ? s’étonna-t-il quand elle lui attrapa le bras. — Quel monde infâme que celui dans lequel je vis ! Que ne donnerais-je point pour disparaître ! Pourquoi a-t-il fallu que celui sur lequel je jetais mon dévolu fût l’ennemi de celui à qui j’ai juré fidélité ? — Je commence à comprendre, Elena. — Oh ! Mon tendre amant, pardonne à la femme que je suis de ne point vouloir te faire du tort. Pardonne-lui aussi ses faiblesses et ses trahisons. Pardonne-lui d’avoir laissé sa vie entre les mains d’un être aussi cruel que le roi, homme que j’admire malgré moi. — Elena ma douce ! Pourquoi es-tu ici ? J’aimerais qu’enfin tu m’avoues de tes propres paroles même si je pressentais ce moment depuis que mes yeux se sont posés sur toi. — Oh ! ne parle pas de voir mon ange ! Car c’est justement cela qui court à ta perte ! J’avais rêvé d’autre chose, d’une vie meilleure avec toi. Mais dès l’instant où tu es venu me trouver, tu m’as brisée et tu as condamné notre histoire. Il nous est impossible de nous aimer sans conséquences. Le roi et sa garde sont là, dehors, attendant que de mes mains j’ôte la vie qui s’écoule en toi. Oh ! Mon amour, comme je peux t’aimer mais comme je peux aimer la vie aussi. J’aurais été jusqu’à mourir pour toi, jusqu’à sacrifier mon souhait. Mais tu es un rebelle et c’est cela qui t’a détruit. —Ainsi je comprends mieux. Tu es donc la Mort. Toi si belle et pourtant si dangereuse. Eh bien soit ! J’ai accepté ma mort dès l’instant où j’ai créé ce mouvement de rébellion contre ton bon roi qui ne nous laisse que des miettes pour survivre. Je laisse ma vie entre tes douces mains ma tendre. Je continuerais à t’aimer même après la vie et ce, pour l’éternité. Je préfère de loin que tu me plantes ce poignard toi-même plutôt que de voir le roi avant d’expirer. Oh ! Ma douce je t’en prie achève-moi maintenant avant qu’il ne soit trop tard. —Mon tendre, ne comprends-tu point la douleur qui émane de moi en cet instant ? C’est une tâche bien difficile, bien cruelle qui m’a été confiée. Je ne peux te tuer ainsi sans briser mon cœur si fragile. Pardonne-moi mais cette fois-ci il m’est impossible de compléter ma mission. Peut-être peux-tu réussir à fuir mon tendre et trouver une vie meilleure loin d’ici ? »
Elle s’exprimait avec l’accent du désespoir, le couvrant de baisers. « Je refuse de t’abandonner. Je refuse aussi d’abandonner tous ces hommes à qui j’ai donné de l’espoir pour une vie meilleure. Plante-moi ton poignard maintenant et rejoins-moi plus tard au paradis où notre amour vivra jusqu’à la fin des temps. »
Elena pleurait de tout son être, admirant le courage et l’amour de son amant qui n’avait pas peur de mourir de ses mains. Elle entendit alors au dehors les chevaux se rapprocher lentement pour admirer le travail qu’elle aurait dû accomplir. Elle se releva et serra Nicholas dans ses bras avant de lui murmurer à l’oreille qu’elle lui offrirait sa vie. Elle le caressait encore quand ce dernier lui prit la main afin d’enfoncer le poignard dans son corps. Elena hurla, en proie à un désespoir immense et retint le corps de son tendre qui déjà tombait envoyant son âme et son cœur très loin d’elle. L’odeur du sang empli rapidement ses narines ainsi que celle de la mort. À peine celui-ci ferma les yeux à jamais qu’un garde fracassa la porte avant d’entrer en trombe dans la maison. Quand il découvrit le sang maculant le visage de la jeune femme, penchée sur le corps, il parut surpris car il ne s’attendait guère à une telle scène. Mais ce qui l’effraya bien plus encore fut le dur regard qu’elle lui lança. La haine avait complètement déformée son doux visage la faisant ressemblait à une démone de l’enfer. Elle souleva ensuite le corps sans vie et s’avança vers le garde :
« Tu as eu peur que je n’échoue dans ma mission ? Tu es venu afin de terminer le travail qui m’avait été confié, serviteur du mal ? Tu crois que tu l’aurais mieux fait que moi, sombre idiot ? Cours rejoindre ton roi et dis-lui qu’à jamais il m’a perdue. »
***
L’homme sous le choc revint sur ses pas et alerta le roi de la colère qui émanait d’elle. Celui-ci, troublé et inquiet, descendit rapidement de son cheval et accourut auprès de sa maîtresse. Il s’arrêta soudainement devant l’immonde spectacle auquel il assistait : Elena tenait le corps dans ses bras et le couvrait de tendres baisers laissant le sang envahir son propre corps. Elle pleurait et gémissait, en proie à une colère dévastatrice. Il s’approcha tout doucement. Quand elle l’entendit, elle retira le poignard du corps de son bien aimé. Elle leva son visage vers le seigneur et lui dit alors :
« Voyez comme votre travail est fini. Regardez maintenant la souffrance qui s’opère en moi. Vous m’avez perdue mon roi. Je viens de voler la vie de mon amant car oui c’est à lui que mon cœur s’est offert ! Plus jamais vous ne me toucherez, vous entendez ! » Elle hurlait avec une telle rage que le roi hésita à l’approcher : « Tout cela est terminé ! reprit-elle. Et peu m’importe de retrouver la vue un jour car je viens de perdre bien plus grave encore : mon cœur. Plus jamais de vos sales mains vous ne toucherez ce corps qui ne vous appartient plus. Je vous le reprends tout comme je reprends mon âme. — Elena !! Tu ne peux me dire de telles choses !! À moi qui t’ai toujours tout offert ! Il le fallait pour le bien de mon peuple ! Je t’en prie ma douce calme-toi et ne dis pas de pareilles monstruosités !! Mon cœur t’appartient à toi et à personne d’autre !! Je saurai te rendre heureuse comme tu l’as fait pour moi. Maintenant pose ce poignard et quittons cette demeure. — Jamais plus je ne partirai d’ici. Mon heure est venue de rejoindre l’homme que mon cœur adore. Adieu, et que votre tourment soit aussi dur que le mien en cet instant. »
Elle brandit le poignard et d’un geste rapide l’enfonça dans son cœur devant les yeux terrorisés du roi. Son corps retomba sur celui de Nicholas. Le roi se précipita vers sa belle et se mit à hurler. Il venait de perdre à tout jamais celle qu’il avait tant aimée ! Elle s’en était allée rejoindre son bien-aimé dans l’au-delà, l’abandonnant lui et abandonnant son rêve le plus cher.
Article de POMMESUCRE sur la St Valentin et son origine
La Saint Valentin...
Mes parents ont en leur possession un livre extrêmement intéressant. Ce livre - dont j'ai oublié le titre - étaye en détail toutes les fêtes actuelles passant de Noël à Carnaval ou encore Noël. Pas une seule, n'est oubliée. Mon intention était de vous donner en un résumé simplifié de ses recherches. Seulement, n'ayant pas ce bouquin en ma possession, je vais vous donner la version "internet". Je tiens cependant qu'entre ce qui est diffusé par internet et le livre, la donne est assez importante. La version du livre est moins romantique, voir effrayante.
Il est plusieurs pistes à explorer pour la présente: - Valentin, - Symboles, - L'origine probable, mais floue.
Mais qui donc est vraiment "Valentin", là encore, je trouve qu'internet ne m'aide pas vraiment. 1 piste assez vague et 2 avec lequelles on confondrait souvent s'offrent à nous :
1/ Un médecin reconvertit en prête à Rome au IIIème siècle. Ce prêtre s'est insurgé contre l'abolition du mariage et a marié en secret des soldats qui devaient rester célibataires pour être de bons soldats et donc ne pas penser à leur famille. La suite n'est pas vraiment heureuse, il a été démasque et tout bonnement arrêté. Durant son séjour, il se lia d'amitié avec la fille de son geolier qui retrouva miraculeusement la vue. Ca ne lui sauva pas la vie, il a été décapité. Depuis il serait considéré comme le saint patron des Amoureux, comme Saint-Nicolas serait le saint patron des écoliers (mais nous savons très bien que St Nicolas est une belle mascarade...).
2/ Du prêtre on passe à l'Evêque. Un évêque de Terni, près de Rome, en 203, un "faiseur de miracles" connus. Il se soignit le fils d'un notable contre conversion de la famille au christianisme. Condamné à la décapitation pour trouble du culte impérial.
3/ En Allemagne, la Saint-Valentin fait plus penser à un missionnaire qui était monastère. Il a été représenté comme protecteur des enfants épileptiques.
Conclusion, Valentin n'est pas le même partout, et c'est un martyre.
Pour ce qui est des symboles... Nous les connaissons tous. Principalement, de par le fait qu'à la petite école, on devait choisir son Valentin/ sa Valentin et faire toutes ses petites choses qui nous égayaient le coeur à l'époque.
Mais que serait la Saint-Valentin sans Cupidon? Cupidon vient de la mythologie. En latin Cupido voudrait dire désir. En gros on a tous un Cupidon caché en nous. N'oublions pas non plus son arc avec ses flèches à forme de coeur rouge, quitte à tomber dans le cliché allons-y jusqu'au bout! Pourriez-vous vous imaginer une Saint-Valentin sans coeur? C'est comme Pâques sans oeufs et poussins... Et puis quitte à faire dans le cliché, n'oublions pas que ce jour là il est de coutume, et ce depuis le Valentin de Rome, de s'échanger les mots doux. Et alors si on annonce sa flamme anonymement, autant le faire en signant avec de petites croix. Une fois que le courrier est écrit, vous pouvez toujours espérer trouver une colombe pour envoyer la lettre à la dulcinée...
Récapitulons, Votre cupidon intérieur se réveille une fois par an, vous disant que c'est peut être le moment de dire à la personne;
version célibataire: que vous reluquez depuis un bout de temps que c'est le moment c'est l'instant de se déclarer. Parce qu'après ladite fête faut plus y compter, ça n'arrive qu'une fois par an une telle occasion, ne la ratez pas, par pitié. Que vous enverrez un courrier anonyme, que c'est sûr il va deviner que c'est vous, surtout si vous avez signé avec des petites croix. Mais manque de colombe, c'est le facteur qui passe le message, tout de suite moins glamour, moins romantique.
version couple: que c'est le moment d'aller lui dire je t'aime. Comme si vous ne le faisiez pas en dehors de cette fête, c'est le moment de l'année, après c'est plus la peine ça n'aura pas le même impact. Que c'est le moment de payer très cher pour un resto à la carte bateau pour l'occasion, sinon dans l'année c'est pas romantique. De lui offrir un cadeau, parce qu'en dehors de ce jour là et de son annif, il est clair que vous ne pensez pas à lui ou elle. En gros, c'est très romantique de payer 50 € pour un resto qui ressemble à une boîte à sardine tellement le resto pense au romantisme plus qu'à la recette qui l'attend.
Son origine est loin d'être romantique comme je vous le disais, mais je ne suis pas certaine que la version qui m'est offerte sur l'internaute soit la même que dans le bouquin. Bien qu'elle soit aussi mesquine.
Le mois de février était considéré comme le mois de la fertilité. En Antiquité le printemps avait pour date le 15 février, jour de ladite festivité. Ce jour là était consacré à Lupercus, dieu de la fertilité et de la fécondité, cette fête païenne n'a donc rien de catholique et est liée aux origines de Romes et notamment de Romulus et Rémus. Ce jour là, il était de coutume de sacrifier un bouc, de faire la course entre prêtre luperques en fouettant les femmes avec des lambeaux de la peau de l'animal sacrifié et de faire un banquet. Ce jour là, était aussi organisé une lotterie jeune hommes et jeunes femmes, chaque couple assemblé devait passer la soirée ensemble. Parfois de vrai couples se formaient. Là, c'est une tradition dédiée à Junon, déesse du mariage. En 495, un Pape du nom de Gelase Ier obtenu l'abolition de la fête parce que trop décadente. L'Eglise retient donc le 14 février, en voulant honorer la mémoire de Saint-Valentin à titre protecteur des couples.
Voilà comment l'église mélange et s'approprie rites païens et chrétiens et c'est ainsi pour toutes les fêtes, Noël en premier.
Trouvez-vous vraiment romantique d'attendre ce jour, pour dire je t'aime, de lui accorder des petites attentions, ou autres? C'est un peu, je t'aime mais surtout ce jour là. Vous l'aurez compris, tous les ans, Valentin reste dans mon placard.
PRODUCTIONS SUR L'ASIE
DESSIN DE POMMESUCRE
ARTICLE DE MIRAGE 664 SUR LES GATEAUX DU NOUVEL AN CHINOIS
Gâteaux du nouvel an chinois :
Les gâteaux du nouvel an chinois, communément appelés Nian Gao, sont faits à partir de riz collants. Ils apportent espoir d’une meilleure année, car le nom Gao signifie haut en mandarin, faisant allusion au souhait d’avoir un niveau de vie plus élevé. Facile à préparer, voici une petite recette pour vous régalé. J’aimerais bien essayer… mais je n’ai pas du tout le même système métrique! Mais selon les photos, ça à l’air délicieux! J’irais bien en chercher un dans le quartier chinois un jour… Enfin, un petit gâteau sucré et tout doux, de quoi vous faire une collation ou un dessert!
Une préparation d’environ 15 min et une cuisson d’une heure.
Ingrédients : (pour environ 4 personnes) - 60g de sucre en poudre - 30g de beurre - 2 œufs - 40g de farine de riz - 1 cuillère à soupe de farine de blé - 20cl de lait - 80g de fruits secs (au choix) Préparation : Dans un grand bol, mélanger le sucre, le beurre et les jaunes d'œufs. Puis, ajouter la farine de blé ainsi que la moitié de la farine de riz, bien mélanger. Lorsque le mélange est homogène, ajouter le lait et le reste de farine sans cesser de mélanger. Ajouter les fruits secs. Ensuite, monter les blancs d'œufs en neige ferme et les incorporer très délicatement au mélange précédant. Par la suite, beurrer un moule et y verser la préparation. Enfin, couvrir et faire cuire à la vapeur pendant environ 1h. Finalement, démouler lorsque c’est refroidis et bonne dégustation!
Marly & Les membres participant à l'évènement !
Marly
Messages : 4030 Age : 33 Localisation : Valence Emploi/loisirs : Etudiante en L3 Lettres Modernes
Vos papiers SVP Crédits: créateur de l'avatar Coups de Coeur: Lecture du moment:
Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 21:08
ACCROS & MORDUS L'HEBDO
PARTIE 3
25 avril 2011 _ #27
&
Sombres Rets et La Fremillerie : des maisons d'édition qui lient les troupes !
C'est autour de notre partenariat avec la maison Sombres Rets que nous avons pu découvrir notre auteur vedette sur A&M, le membre-auteur le plus actif, est toujours de bon conseil chez nous : Cyril Carau ! Auteur de l'ange de Marseille, et de quelques nouvelles dans plusieurs anthologies, dont la réedition de Masques de femmes, le voici qui parait depuis peu son nouveau livre, le chant du cygne.
Ce nouvel opus est édité chez un nouvel éditeur, inconnu pour plusieurs d'entre nous car basée dans le sur, il s'agit de la Fremillerie ! Le gérant de cette maison a bien voulu accepter un partenariat avec nous, pour nous proposer de chroniquer sous nos crocs acérés des livres étonnant d'originalité ! Et bien sur le livre de Cyril ! Bien sur et surtout, puisque nombreux de chroniqueurs, qui côtoient Cyril sur le forum, ont envie de découvrir ce nouveau polar-roman graphique !
Pour nous, bien loin que nous sommes, voici tout de même l'affiche de la prochaine dédicasse de Cyril !
L'affiche a été réalisée par Elie Darco, co dirigeante de Sombres Rets et co auteur de Masques de femmes ! Son blog c'est par là : La machine à rêver Et maintenant, la présentation de ce "Roman graphique" !
Roman de Cyril Carau, illustrations de Elie Darco En ce début de l’année 1920, les peuples essaient d’oublier le traumatisme de la Grande Guerre. Pour Rielo, il n’en est rien. Héros plusieurs fois décoré, il a notamment sauvé sa brigade durant le désastre de Caporetto en lui permettant de se replier. Depuis, nostalgique de cette période, il passe d’une conquête amoureuse à une autre, d’un contrat à un autre.
À la suite d’une invitation donnée par son ancien capitaine, Emilio Gianotti, il se rend en Belgique, chez le mystérieux Dorthel. Ce dernier sert d’intermédiaire à l’un des chefs d’une famille new-yorkaise, Don Larrini. Rielo est engagé pour éliminer discrètement le second de Larrini, un dénommé Gramsçi
Mais que ce soit le long des canaux de Venise ou des rues de la Grande Pomme, l’élément liquide n’est pas bien loin : l’eau, la sueur ou le sang.
La violence nue dont même l’étreinte de Léa ne peut adoucir l’âpreté.
Bien au contraire.
Né à Marseille, Cyril Carau est auteur de romans, de nouvelles, de scénarios et d’articles portant sur l’esthétique et la philosophie politique.
Élie Darco a déjà collaboré avec Cyril Carau sur Masques de femmes, un recueil illustré de nouvelles fantastiques.
Pour cet exemplaire offert dans le cadre des partenariats, plusieurs de nos chroniqueurs ont été au rendez-vous et ont de suite proposé de le lire et de le critiquer ! C'est donc une véritable tournée qui s'organise autour du chant du cygne, commencée le vendredi 15 avril, grâce à l'éditeur ! Les chroniqueurs vont le lire et ensuite se l'envoyer, et chacun feront une critique ! Ainsi nous recueilleront de nombreux avis, et surtout de publicités pour Cyril ! Un joli Service Presse, et original, non ?
Allez, c'est parti pour ce "Cyril Carau A&M tour" ! On vous tiendra au courant ! Et quelque chose me dit que ce ne sera pas la seule tournée d'exemplaire chroniqueurs sur A&M ...
Marly
D'après une légende qui remonte à des temps immémoriaux, régnera sur la Terre des Anciens celui ou celle qui parviendra à retrouver les trônes mythiques de Darius le Sage et de son ennemi juré, le sorcier Ulphydius. Depuis plus de sept siècles, les aspirants au pouvoir sont nombreux et s'affrontent sans relâche. Toutefois, seule une Fille de Lune de la lignée maudite pourrait redresser les torts causés par ses aïeules, responsables de ces luttes sans merci que se livrent des peuples autrefois pacifiques. Mais les descendantes de cette lignée sont toutes disparu. Du moins, semble-t-il...
Naïla est une jeune femme de 25 ans vivant au Québec. Après le décès de sa fille et de son mari quelques mois plus tard, le deuil empli sa vie. Sa grande-tante qui désire rénover la vieille maison familiale lui demande son aide pour lui occuper l'esprit dans l'espoir de chasser ses idées noires. Hilda devant se rendre chez son notaire à Québec, Naïla se retrouve seule dans la maison et décide de s'occuper du rangement du grenier. Là, elle trouve un malle verrouillée, elle entreprend donc de trouver sa clé. Après réflexion, la jeune femme se rappelle que sa tante avait eu une réaction étrange quand Naïla avait parlé d'un placard à ranger. Celle-ci se précipite donc vers ce placard et trouve à l'intérieur une boite à chaussure contenant des photos, dont celle d'une femme lui ressemblant en tout point, un collier, des lettres écrite dans une langue inconnue et une clé, celle de la malle du grenier. A partir de ce moment là, les découvertes s'enchainent et Naïla se met à douter de ses origines. Est elle vraiment celle qu'elle croyait ?
Tout d'abord je tiens à dire que j'ai beaucoup apprécié ce livre, Élisabeth Tremblay a une écriture très fluide se qui rend la lecture vraiment agréable. Dès le début, on s'attache à Naïla. Le premier chapitre nous raconte son passé et on a l'impression de bien la connaître alors qu'on viens à peine d'ouvrir le livre. Elle se confie en quelque sorte au lecteur, ce qui fait qu'on la comprend et qu'on ressent ses émotions surtout dans la période de doute qui suit, où elle ne sait pas quoi faire. Oublier ce qu'elle à appris sur ses origines et continuer à vivre ou se rendre dans ce monde qui lui est totalement inconnu et dans lequel elle risque peut être sa vie ? Bien entendu au début on à le pré-sentiment qu'elle va s'y rendre mais elle ressent tellement de doute que finalement on se met un peu à douter nous aussi, jusqu'au moment ou elle prend la décision de partir pour ne peut être jamais revenir. Cette première partie du roman a su me surprendre et tout comme pendant la deuxième, j'ai été ancrée dans le livre à chaque instant, voulant toujours en savoir plus et n'arrivant plus à m'arrêter. Pour ne pas révéler la suite des événements je ne vais ma trop insister sur la seconde partie pour ne pas gâcher le suspense, même si j'en brule d'envie. Tout comme on l'espère, l'arrivée dans ce nouveau monde est encore remplie de découvertes et de doutes, laissant le suspense au maximum. Un livre que j'ai adoré du début à la fin et que je recommande à tous car la seule déception que j'ai eu ça a été d'apprendre que je devrais attendre que la suite sorte en France alors que le suspense est toujours intense à la fin du roman.
Pour finir, je tiens à remercier les éditions de Mortagne et le forum Accros&Mordus de lecture pour ce partenariat qui m'a fait découvrir le début de cette superbe saga.
Mais voila, il y a eu une bonne nouvelle depuis car le deuxième tome : La montagne aux Sacrifices est sorti en France, j'attends avec impatience de me le procurer, en attendant, voila à quoi il ressemble :
Esmeria
Opérations spéciales Côté BD !
Ces mois-ci , profitez des offres spéciales chez les éditions Soleil et Delcourt !
Pour l'achat de 3 BDs soleil, demandez l'album collector "les filles de soleil" tome 16 à votre libraire, cette année et pour la première fois en 3D, avec des lunettes bicolores fournies ! Découvrez cette année encore les dessins exclusifs et inédits, parus seulement dans le LANFEUSTMAG, de vos séries préférées, ou bien de dessinateurs talentueux de chez SOLEIL .... Un régal pour les yeux, comme d'habitude !
OFFRE SPÉCIALE GAROUS
La nouveauté, le tome 6 acheté, le tome 1 offert ! Un bon moyen de faire découvrir une BD qu'on apprécie...
Chez DELCOURT profitez de la légendaire FABRIQUE DELCOURT offerte pour l'achat de 3BDS DELCOURT ! C'est un livre d'images détachables cartonnées exclusives ! Cadeau rien que pour les fans !
Vous y trouverez :
Philippe Buchet ( Sillage ) Hub ( Okko ) Anthony Jean ( La Licorne ) Jérôme Lereculey ( Wollodrïn ) Charlie Adlard ( Walking Dead ) Lee Bermejo ( Le Fléau ) Enrique Breccia ( Les Sentinelles ) Richard Guérineau ( Le Chant des Stryges ) Patricia Lyfoung ( La Rose écarlate ) Julien Maffre ( Le Tombeau d’Alexandre ) Manchu ( Hauteville House ) Jean–Luc Masbou ( De cape et de crocs ) Patrick Sobral ( Les Légendaires ) Theo ( Le Pape terrible )
Demandez-la à votre libraire, s'il participe à l'opération, ou commandez chez Fnac.com, elle sera automatiquement ajoutée à votre commande !
Opération SCARFACE à la FNAC en ce moment !
1 tee shirt SCARFACE exclusif offert pour l'achat de 2 BD de la collection Rivages-Casterman noir dans la sélection spéciale. C'est ici que ça se passe : http://recherche.livre.fnac.com/n226504/BD-et-Humour/1-T-shirt-Scarface-offert Ces offres sont limitées dans le temps, alors pour les fans de Bandes Dessinées, ça vaut le coup d'en profiter
Marly
L'ÉVÉNEMENT PERMANENT : LA CORRESPONDANCE A&M !
D'après une idée d'Esméria et sur le modèle d'un contrat NSP pour un an, échangez vous ce que vous voulez, mais échangez !
Certains ont dit qu'ils avaient envie de se trouver une correspondante, ou un correspondant, et je les comprends ! Mutinelle et moi sommes correspondantes depuis le 1er mars 2011, et les envois, les petites attentions, fusent ! Sans parler des conversations sur msn super constructives pour toutes les deux, les services rendus, les franches rigolades et le bonheur de vouloir faire plaisir, avoir un lien.
Afin que les accros et mordus puissent partager et échanger en tant que correspondants, des questionnaires pour vous découvrir et vous choisir ont été mis à votre disposition ici :
Voici, pour vous donner une première idée, ou base d'échange, l'idée du premier thème de correspondance A&M !
Il s'agit de l'échange Gourmandise, complicité et découverte ! Les consignes de cet échange : - Envoyer une lecture - Envoyer une gourmandise - Envoyer une chose vous concernant ! Quelques paires sont déjà formées, il s'agit de : Marly & Mutinelle Marly & Freelfe Livresse & Myly Pommesucre & Myly Coupie & Crazy Virginie & Mirage 664 Esmeria & Ianesthan
Qui seront les prochains à s'associer ? ... A vous de vous dévoiler ! Et de vous découvrir...
Marly
LE SALON DU LIVRE DE PARIS
Arwen a eu la gentillesse de nous rédiger un article sur sa rencontre avec la maison d'édition Mnémos et leur auteur phare Raphaël Albert ! Nous la remercions, et vous offrons ce petit pan de bonheur qu'elle a tenu à partager....
Salon du livre de Paris (19/03/11) : Rencontre avec un auteur : Raphaël Albert.
Pour cet article, j'ai décidé de vous donner un petit aperçu de ma visite au salon du Livre de Paris en vous présentant la nouvelle saga Les extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, détective privé pour laquelle j'ai eu la chance de rencontrer l'auteur. C'est donc à travers une présentation de ses livres que je vous livrerai quelques unes de ses confessions...
Ayant lu pour le moment le premier opus des aventures de Sylvo Sylvain "Rue farfadet" dont je suis complètement tombée sous le charme, ce fut pour moi une véritable aubaine de pouvoir discuter un peu avec le créateur de cet univers envoûtant. Raphaël Albert est à l'image de son livre: accessible, drôle et mystérieux. Passionné d'Histoire, de littérature fantasy et de jeu de rôle, il décide de nous embarquer dans ce premier livre dans le Panam du XIXe siècle, une version "fantasy steampunk" de la capitale où se côtoient humains, nains, orques, lutins, gobelins, centaures taxis et autres créatures. Les peuples d'autrefois sont désormais en minorité et doivent tirer leur épingle du jeu pour survivre parmi les Hommes. Le steampunk, pour ceux qui se posent la question, est un genre littéraire que l'on traduit par "futur à vapeur". Il s'agit d'un genre de science-fiction reprenant l'atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Ainsi, les machines à vapeur viennent côtoyer la magie et le surnaturel dans un mélange détonnant et terriblement original. Et quoi de mieux pour s'initier au genre que le personnage charismatique de "Sylvo Sylvain" ? On peut certes lui trouver un côté un peu archétypal comme le reconnaît volontiers son créateur : Sylvo est un privé fauché, solitaire et alcoolique à ses heures. Rien de bien nouveau me direz-vous... Sauf que notre détective est aussi et surtout un elfe exilé de sa forêt natale du nom de "Toujours-Verte" dont il a été banni pour le manquement à une loi que l'on ignore encore. Le personnage de Sylvo, très touchant, est donc particulièrement énigmatique et le fait de pouvoir découvrir au fil de l'histoire les quelques indices laissés par l'auteur pour en apprendre plus sur son passé rend le récit palpitant.
A ce sujet, petit scoop dévoilé par l'auteur à propos de la suite de l'histoire :
Spoiler:
Le troisième tome marquera un véritable changement d'atmosphère puisque Sylvo retournera à ses sources. L'action se déroulera donc principalement dans la forêt laissant un peu de côté Panam. L'histoire risque donc d'être bouleversée pour notre plus grand plaisir !
Mais comment parler de "Rue farfadet" sans évoquer le style très percutant et terriblement drôle de l'auteur. Voilà un livre où l'on rit et où l'on savoure chaque expression, chaque référence ou jeu de mot. Quel plaisir de découvrir et de s'imaginer parcourir l'Avenue des champs de la Victoire, le Boulevard Ossements ou encore le Parc des Buttes Griffon ! Mais peut-être préféreriez-vous vous balader le long des rives de la "Veine" qui traverse la capitale des panaméens et panaméennes ou encore venir voir l'avancée des travaux de la moderne Tour des fées... Rassurez-vous, un plan de Panam est inclu dans le livre vous permettant de suivre Sylvo pas à pas au cours de son extraordinaire enquête. Pour ceux qui seraient intéressés par cette saga, sachez que l'auteur prévoit environ cinq tomes (si l'éditeur le suit!). Le premier est une initiation à l'univers imaginatif et novateur de Raphaël Albert, l'enquête n'est pas des plus palpitantes mais le plaisir de la lecture réside dans notre rencontre avec le personnage de Sylvo et de son associé hilarant"Pixel". Le deuxième tome marque déjà un tournant puisque l'enquête du tome 1 va changer la vie de nos deux comparses... je ne vous en dis pas plus !
Bref, amateurs de fantasy ou de SF, amoureux du fantastique et adorateurs de Paris, n'hésitez plus une seconde pour dévorer ce petit bijou ! On peut se féliciter de compter parmi nos auteurs français Mr Raphaël Albert dont je vais suivre l'avancée de très près. Bonne lecture à tous et à toutes !
Ensuite c'est Mutinelle, représentante toute spéciale des forums M&S et A&M qui s'est présentée à la rencontre TRÈS privée avec Patricia Briggs et Kelley Armstrong organisée par la maison d'édition Bragelonne. Une expérience riche en rencontre et en moments forts, surement faite de jolies joies ! A découvrir, et pour elle, à refaire...
Un après-midi chez Bragelonne…
En marge du salon du livre, les Éditions Bragelonne, détentrice des labels Milady et Castemore, avaient décidé de créer l’évènement en invitant leurs lecteurs à un après-midi dédicace dans leur locaux, rue de Hauteville à Paris, le samedi 19 mars à partir de 14h.
Comme l’année dernière, ils avaient invités des auteurs phare de leurs collections en dédicaces. Patricia Briggs, « maman » entre autre de la série Mercy Thompson et Alpha et Oméga (chez Milady), et Kelley Armstrong auteur de la saga Femmes de l’Autremonde (chez Milady) et Pouvoirs obscures (chez Castelmore).
Patricia est à gauche et Kelley à droite, photo du blog de Milady.
Bien évidement avec les copines on n’avait pas l’intention de rater ça ! Le rendez-vous est pris, métro poissonnière à 11h ce samedi, avec l’intention de manger un morceau dans le quartier et de faire la queue devant les bureaux de chez Brage très tôt.
Je pense ne rien vous apprendre si je vous dit que trouver un endroit sympa dans un quartier inconnu n’est pas facile… bref, on a fini dans un fast food très connu : rapide et pas cher (qui a dit pas bon ? J’ai entendu hein ^^ ). Après ce bref repas, nous sommes arrivées devant les locaux, vers 12h45. Deux personnes faisaient la queue avant nous, on a donc décidé de prendre un café au troquet du coin (bein oui, on est des filles, on fait pipi toutes les 1/2heure). Retour vers 13h et là on était une bonne douzaine à faire la queue. On se dit bonjour, on reconnaît des gens de la blogosphére et de twitter, on papote gentiment en attendant 14h.
File d’attente devant les bureaux de Bragelonne, photo blog Milady.
Les organisateurs ont fait monter la pression en passant avec les caméras, nous dévoilant certaines surprises, mais l’ambiance était bon enfant. Personnellement, je n’ai pas vu l’heure et quart d’attente passer.
Nous sommes rentrés dans les locaux vers 14h20 et voilà ce que nous avons vu étant dans les 1ères :
Boutique de livres, photo blog Milady.
Salle de dédicace, photo blog Milady.
Gargouille-mascotte.
Nous étions donc dans les premières à nous faire dédicacer nos livres. Je faisais la queue pour Tima(co directrice de M&S), puisque je n’ai fait dédicacer qu’un livre de Patricia Briggs. Les auteurs étaient adorables et vraiment disponibles pour chaque fan.
Dédicace de Patricia Briggs.
Près des auteurs étaient disposés des macarons à effigie d’une série phare de chacune :
Patte de coyote de la série Mercy Thompson.
Macarons Mercy et Pouvoirs obscures.
Un gentil monsieur nous en a donné un chacune parce qu’on osait pas les prendre dans les assiettes à côté des auteurs. De plus, un buffet sucré était à notre disposition, pour accompagner nos sodas, jus de fruits et boissons chaudes, nous avions droit à ça :
Après avoir chacune dédicacé nos livres, on s’est assisse dans un coin, et on a passé l’après midi à discuter avec les personnes présentes, essentiellement des filles. Et une après midi dédicace chez Bragelonne, ça donne ça :
Ça attend bien gentiment et ça lit dès que ça peut Bref, c’était un moment génial de mon point de vue.
Après 4h de dédicace, les auteurs se sont prêtés bien volontiers au jeu des questions/réponses. Patricia Briggs était encore pleine d’énergie et nous faisait des réponses pleines d’humour. Kelley Armstrong accusait le coup du décalage horaire et des enchainements de dédicaces, mais est quand même restée jusqu’au bout pour nous répondre.
Séance de questions/réponses.
Tout cela s’est terminé passé 18h30 et c’est les yeux tous brillants que nous sommes retournées chez nous. J’ai adoré cet après-midi et les Éditions Bragelonne peuvent refaire ça quand elles veulent !!
Pour ce onzième jeu-concours, nous vous demanderons de rédiger quelques lignes sur un sujet précis! La maison d'édition J'ai Lu offrira 5 exemplaires du Tome 1 de l'Executrice de Jennifer Estep Ces 5 exemplaires seront distribués aux 5 personnes qui auront, selon nous, rédigé les meilleurs profils.
Le sujet:
A l'occasion de l'arrivée de cette nouvelle executrice, nous vous demandons d'imaginer le profil de la future tueuse de vampire.Celle qui pourrait être la nouvelle héroïne dans vos rayons de librairie ! Parmi tous ces dangereux spécimens féminins, faites nous rencontrer l'originalité d'une nouvelle venue, ses atouts, ses défauts, ses charmes et, pourquoi pas, son pire ennemi ? Sera-t-elle du genre Sidney Bristow (alias) ou alors une vraie Susan Mayer(DH) ? A vous de nous décrire son profil en quelques lignes, nous les lirons ensuite et choisirons nos préférés. A vos claviers !
Vous avez donc jusqu'au 15.05.2011 à 20h pour envoyer vos réponses par MP à Livresse !
A ce jour, 6 participations
Marly & Livresse
COUP DE PROJECTEUR SUR NOS NOUVEAUX PARTENAIRES ! LE FORUM DE DESSIN/GRAPHISMES ET ARTS GRAPHIQUES DESSINS A GOGOS ! Présenté par Coupie !
Dessin à gogo est un forum ou règne la bonne ambiance dans l'univers de la création graphique,littéraire. Tu as l'âme d'un artiste ? Viens nous rejoindre,c'est le seul chemin qui existe pour toi !
Viens participer aux concours régulièrement organisés, crée ta galerie et passe un "examen" pour connaitre ton niveau ! Améliore toi avec les conseils des membres, et aide les toi aussi !
Aussi nous te guiderons pas à pas, à la colo, pour les tutos et viens discuter de tes passions ! La bonne humeur, l'ambiance d'entraide et de l'amusement sont au programme. Chez Coupie et son équipe, vous pourrez partager vos oeuvres et vos galleries, dans une bone ambiance, que vous soyez débutants ou confirmés. Les tutoriaux étant surtout sur le dessin, il est bien possible que bientôt, on en voit apparaitre sur la fimo ou le scrapbooking ... Venez y faire un tour, et vous jugerez par vous même
FORUM MORSURES ET SORTILÈGES ! Forum sur les lectures fantastiques, présenté et co dirigé par Mutinelle !!!
"Il n'est pas le premier du genre, loin de là, mais nous voulions présenter à notre façon ces livres que nous aimons tant. Si bon nombre de forums nous proposent de discuter de nos livres préférés, nous souhaitions avant tout créer un lieu intime où l'on se sent chez soi, comme au coin du feu. À vous de vous rendre compte par vous-même si nous y sommes parvenues. L'équipe et nos membres seront heureux de vous accueillir, connaitre vos avis sur les livres que nous apprécions et partager d'agréables moments avec vous. L'entrée est libre et sans engagement !" http://morsuresetsortileges.forumgratuit.org/
"Ici, je partage mon avis sur les choses que j'apprécie, notamment les livres que je lis. Vous avez bien sûr tout à fait le droit de ne pas être d'accord avec mon avis, et tant que vous restez courtois vous pouvez me le signaler si vous en avez envie. Je vous encourage grandement à aller voir d'autres liens (j'en propose très souvent en bas de mes articles) pour voir d'autres avis pour vous faire une opinion plus précise sur un livre ou un autre et ne pas vous baser que sur la mienne !"
Lyra compose ses avis autour de films, séries, livres et BD, mais aussi les challenges et les évènements littéraires, sur lesquels elle informe tous ses visiteurs ! Grande lectrice et chroniqueuse de romans de tous genres, elle partage ses goûts sur le web, pour notre plus grand plaisir ! On apprécie aussi ses initiatives, comme la création du club "Wild PAL Forever !" Petite description du club : "A ceux qui, donc, comme moi, ont décidés d'arrêter d'essayer de contrôler leur PAL, de la réduire, de l'augmenter (sisi, j'en ai vu) absolument, libres à vous d'y associer ce petit logo sur votre blog (je vous demanderai simplement d'ajouter une explication de votre cru de ce qu'il signifie, ou un lien vers cet article, parce qu'il n'y a rien de plus frustrant qu'un logo sans signification ! grin22) et de revendiquer "WPF ! Wild PAL Forever !" Vous entrerez ainsi dans le club (très ouvert) des gens qui regardent leur PAL fluctuer au gré des envies et des lectures, sans essayer de la museler ou d'en faire un fardeau ! Et allez, si vous avez envie de l'arborer sur un forum ou ailleurs, voici le format mini-bannière/signature ! Transparentes aussi et avec contour blanc !"
Et enfin notre tout nouveau partenaire, actif et plein d'ambition, charmeur et envoutant, le forum BIT-LIT.com ! Ou bien comme on dit là bas "Romances, charmes et sortilèges..." "Bienvenue à toi bel étranger, Tu viens d’entrer dans un monde dont tu n’avais jamais rêvé. Ici, l’Imaginaire embrasse la Romance, et les habitants vivent en paix. Les vampires côtoient les chevaliers. Les loups-garous ne savent résister aux regards de braise de nobles dames. Et les ravissantes sorcières se prélassent auprès d’un bel avocat. Dans cet univers, tu trouveras le plaisir de lire, et de partager Et de libérer ton pécule de son emprisonnement. Mais prends garde noble étranger, Tu ne fais que découvrir cette communauté, Et tu ne pourras peut-être plus jamais en ressortir. « Entends nous, viens à nous, reste avec nous. Ceci est notre chant, ceci est notre hymne. Ceci sera bientôt ton avenir » Douxxx"
Par là bas, les maisons d'éditions liées à toute cette romance paranormale en tous genres fournissent des livres en partenariat exclusivement à l'équipe de rédacteurs sélectionnés sur le forum. Ceux ci fournissent des critiques pour le forum et le blog Bit-Lit.com. Le travail des administratrices comme Kamama et Elaura, particulièrement apprécié des maisons de ce genre particulier, permet de mettre régulièrement en place des concours offrant les nouveautés aux membres ! En ce moment, un concours de nouvelles est lancé, pour leur premier webzine.... Peut-être le moment de s'y essayer?
Pour découvrir cet univers particulier, où j'apprécie faire un tour et m'instruire, ou me détendre, c'est ici : http://www.bit-lit.com/forum
Marly
GRAND classement des concours sur la toile !
Chez place to be, 4 concours actuellement, précipitez-vous !
Concours le pouvoir des fées, tome2. C'est jusqu'au 28 avril et c'est là
Concours fleuve noir, à gagner Un blog trop mortel et Chat blanc ! Profitez en encore ici !
Concours Emily the Strange accessoires et papeterie jusqu'au 28 avril ! Go !
Concours Bree Despain : gagnez Dark Divine OU Lost Divine ! Cliquez ici !
2ème Concours « Dark Divine / Lost Divine» Par là !
La recette de la semaine ! Vu que cette semaine c'était mon anniversaire, et que le premier échange de correspondants A&M porte sur la gourmandise, aujourd'hui je vous offre ma recette préférée
Merci Cyril Lignac, et, régalez vous ! Si besoin de conseils, suis là :P
Marly
Les cadeaux de la semaine !
La nouvelle série de cadeaux de la semaine arrive !!!!
Profitez-en bien
Marly
Informations de dernière minute mes chers accros et mordus !
Le nouveau thème est arrivé ! Il a été réalisé par Noémie du forum Pin Kiwi !
Vous avez aussi pu remarquer que sur la nouvelle PA, nous avons fait des liens vers vos blogs ! Pour les mettre en valeur et améliorer la visibilité, il serait super que vous nous fournissiez des bannières et des boutons présentant à votre blog, pour que nous puissions en faire la promotion auprès de nos partenaires !
Nous comptons sur vous ! Vous pouvez les envoyer à Marly ou Livresse par MP !
Marly
Alors, l'est pas bien rempli ce nouvel hebdo ? Ca vous fait plaisir de le retrouver?
Attention maintenant on compte sur vous pour cliquer sur les liens tout partout et pour aller visiter nos partenaires !!! C'est grâce à eux, et à vous, que nous gagnons de nouveaux membres chaque jours ! Et n'oubliez pas d'aller voir nos maisons d'éditions partenaires, elle le valent bien !
J'espère que ous avez bien savouré cette parution, et vous dis à très vite sur le forum !!!
Et surtout profitez du soleil pour lire !
Marly
malaury28
Messages : 265 Age : 28 Emploi/loisirs : Etudiante
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Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 21:35
J'adore l'idée de la "LA CORRESPONDANCE A&M ! ". J'aime beaucoup ce nouvel hebdo =D
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Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 21:40
Très bon hebdo et bien rempli. J'ai bien aimé l'article sur Lady doll
L*
Messages : 31 Age : 28 Emploi/loisirs : Lecture
Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 21:57
Joli et gros travail ! Félicitations !
Invité
Invité
Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 22:34
Très beau travail, je pense vous proposer un petit article sur les Imaginales pour le prochain hebdo
Virginie
Messages : 999 Age : 29 Localisation : Paris Emploi/loisirs : Lecture/Lycéenne
Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 22:39
J'adore ! Je n'ai fais que jeter un oeil mais je vais vite revenir lire les articles qui me plaisent Mirage664 si tu passe par la (au pire je te parle sur msn) tu veux qu'on participe a premier thème de la correspondance ?
Invité
Invité
Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 22:57
Oo ça c'est du boulot tout le monde, félicitations
Pas encore lu en détail mais je m'y attèle demain ^-^
Marly
Messages : 4030 Age : 33 Localisation : Valence Emploi/loisirs : Etudiante en L3 Lettres Modernes
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Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 23:25
Profitez surtout du classement avec les concours Ils se finissent tous dans les jours qui viennent, petit à petit !
Cyril
Messages : 462 Age : 52 Emploi/loisirs : auteur
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Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 23:43
Bravo pour ce nouvel hebdo... très complet et très dense. Merci pour la promo aussi, ça me touche beaucoup :oops:
Freelfe
Messages : 4052 Age : 30 Localisation : 22 Emploi/loisirs : Lycéenne, passe ses jours à lire et écrire
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Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Lun 25 Avr - 23:44
va falloir que je le lise =D
Invité
Invité
Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Mar 26 Avr - 1:08
C'est la premiere fois que je lis un Hebdo A&M et j'adore !!!! Vous faites vraiment un exellent travail et tout est tres complet !! Félicitations =)
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Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Mar 26 Avr - 3:58
Virginie a écrit:
J'adore ! Je n'ai fais que jeter un oeil mais je vais vite revenir lire les articles qui me plaisent Mirage664 si tu passe par la (au pire je te parle sur msn) tu veux qu'on participe a premier thème de la correspondance ?
Est-ce que la bouffe s'envoie d'un continent à l'autre ?
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Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Mar 26 Avr - 11:54
Cet hebdo est vraiment génial J'ai beaucoup aimé l'article sur Lady Doll et l'auteur de Rue Farfadet !
Invité
Invité
Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Mar 26 Avr - 15:16
Wow! Je n'ai jamais vu un magazine aussi rempli sur un forum!
Merci pour cette lecture très enrichissante, ainsi que pour les liens des concours.
Bonne continuation
Freelfe
Messages : 4052 Age : 30 Localisation : 22 Emploi/loisirs : Lycéenne, passe ses jours à lire et écrire
Vos papiers SVP Crédits: créateur de l'avatar Coups de Coeur: Lecture du moment:
Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Mar 26 Avr - 16:08
sinon l'article sur les BD, j'ai tout dévoré (et en particulier la tarte ^^)
Je voulais féliciter Louve pour sa nouvelle, elle est vraiment génial ! (oui, j'a tout lu !) Et je vais de ce pas participer au concours =D J'aime beaucoup les dessins de PommeSucre !
Lady Dolls, va falloir que je découvre, mais j'ai juste survoler l'article ^^ j'avoue :oops:
Magnifique Hebdo !
Bravo à l'équipe ! (moi aussi je veux visiter Bragelonne !!)
Vos papiers SVP Crédits: Misstigri Coups de Coeur: Lecture du moment:
Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Mar 26 Avr - 18:12
Quel travail ! Je suis impressionnée par la quantité et la qualité des articles. J'ajoute de ce pas, les filles de lune à ma Wish et les ingrédients de la tarte au chocolat et des gâteaux chinois ma liste de course ^^
Elarinya
Messages : 263 Age : 28 Localisation : Sud de la France Emploi/loisirs : Etudiante
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Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Mar 26 Avr - 18:33
Wouah ! J'ai vraiment adoré, c'était la première fois que j'en lisais un & je dois dire que c'était passionnant. Merci pour tous ces jeux-concours !
Vos papiers SVP Crédits: Me Coups de Coeur: Lecture du moment:
Sujet: Re: A&M # 27 Le grand retour ! Mar 26 Avr - 19:19
Première fois que je lis un hebdo et je suis très impressionnée! Quel travail! Et tous les articles sont passionnants! J'ai adoré la partie sur la Saint Valentin et les cadeaux de la fin Et les beaux dessins de Pomme Bravo et merci de nous offrir tout cela!