La Bataille des Forts

Guillaume GONZALES

informations

● TITRE D'ORIGINE : (si étranger)
● DATE DE PARUTION : 2010
● NOMBRE DE PAGES : 292
● ÉDITION DE TON LIVRE : Kyklos Editions
● QUATRIÈME DE COUVERTURE : Quel rapport peut-il bien y avoir entre un dessinateur de comics, une devineresse indienne, un patient atteint d'hypermnésie et un tueur aux desseins mythologiques ? En apparence aucun... Si ce n'est que lorsque Cassandre, la prophétesse, annonce à Arthur White, l'auteur de La bataille des Forts, que sa fille Jenny court un grand danger, et que celle-ci se fait assassiner peu après, le dessinateur plonge dans les abîmes de la dépression. Interné, il fait la rencontre de Pharos Narrow, un patient dépassé par sa mémoire infaillible qui, touché par la douleur de son nouvel ami, va déployer l'étendue de ses facultés mentales pour retrouver l'assassin. Tandis que l'insaisissable Allan Nero, héros de sa propre odyssée, poursuit son macabre périple à travers les États-Unis, il ne se doute pas que le trio va se lancer dans un jeu de pistes et stopper son voyage. Polar à la poésie froide et sombre, La bataille des forts renouvelle le genre du roman noir.
● Y A-T-IL UNE SUITE ? Non

© aurélie

Ton avis

● RÉSUMÉ PERSONNEL : facultatif
● LE LIVRE EN UN MOT : ici
● UN CITATION : facultatif
● UNE NOTE SUR 10 : ?/10
● TON AVIS : Je n'ai aucune référence pour comparer ce polar à un autre mais je sais que il m'a plu !

Bien sûr, j'ai été frappé par la violence des actes criminels qui composent ce livre, la folie du meurtrier, Allan Nero, empreint de mythologie et de quêtes divines. On se dit surtout qu'en réalité des personnages de la sorte existent, ça ne rassure pas du tout. Mais la « folie » a aussi du bon, quand on voit le résident d'un asile psychiatrique, Pharos, mettre tout les moyens que il a en oeuvre pour retrouver un assassin, avec une obstination maladive mais efficace.

J'ai particulièrement apprécié l’enchaînement des diverses scènes, l'auteur semble nous faire voyager entre les lieux, le temps et les personnages. Comme le fait Allan, le serial killer, surnommé « le voyageur ». Ainsi ce recueil reste dynamique, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer sur un fait, de nous lasser d'un lieu, de nous éterniser sur la vie d'un même personnage, bien que vers la fin, quelques passages restent un peu longs comme les aventures de Pharos à Las Vegas.

À la fin, tout s'accélère subitement et tout va un peu trop vite, j'aurais souhaité que la scène finale soit plus développée, plus intrigante, que l'auteur s'attarde sur ce que nous attendons tous au fil de ces 280 pages de lecture. Qu'es-ce qu'il adviendra de Allan Nero? J'aurais aimé aussi savoir ce que il advient de l'intrigante Carolina...
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