Hideout

Masasumi Kakizaki

informations

● TITRE D'ORIGINE : Hideout
● DATE DE PARUTION : 2010
● NOMBRE DE PAGES : /
● ÉDITION DE TON LIVRE : Editions Ki-oon
● QUATRIÈME DE COUVERTURE : Les ténèbres d'une forêt plongée dans la nuit. Sous une pluie battante, un homme déterminé traque une victime terrifiée. La décision de Seiichi Kirishima est prise : ce soir, il va tuer sa femme.
Pourtant, un an plus tôt, c'était un homme heureux. Écrivain à succès, mari comblé et papa d'une jeune garçon... à l'époque, tout semble lui réussir. Mais ce bonheur sans faille n'est pas éternel. Le jour où son éditeur met fin à leur collaboration, les ténèbres s'immiscent dans la vie du jeune écrivain, vite criblé de dettes. Une terrifiante descente aux enfers commence, au fil des pages de ce qui pourrait bien être son dernier roman...
● Y A-T-IL UNE SUITE ? One shot

© aurélie

Ton avis

● RÉSUMÉ PERSONNEL : /
● LE LIVRE EN UN MOT : Terrifiant
● UNE CITATION : : "La famille, c'est ce qu'il y a de plus important !"
● UNE NOTE SUR 10 : 9
● TON AVIS : “Hideout” est un très surprenant one shot de Masasumi Kakizaki, énorme découverte tant pour l’un que pour l’autre.

Cela commence très fort.

Après seulement quatre pages sur une plage paradisiaque, pendant lesquelles nous faisons la connaissance de Seiichi et Miki, couple dont, à première vue, l’unité est en contraste total avec le cadre, le récit prend des allures de cauchemar. Changement d’endroit, changement d’ambiance : nous les retrouvons ailleurs, dans un véhicule, semble-t-il perdus sur un petit chemin de montagne qui sent bon le no man’s land, de nuit, sous une pluie battante. Le récit se lance alors doucement, en même temps qu’une atmosphère sombre et pesante, avant de décoller avec le choix de Seiichi.

Et c’est là que nous pénétrons dans ce petit bijou qu’est “Hideout”.

Après ça, la trame s’assombrit de plus en plus, devient oppressante même, et Kikazaki nous entraîne dans un univers macabre servant une histoire épouvantable, le tout servi par des dessins dont l’aspect réaliste et l’omniprésence de l’obscurité ne font que renforcer la crainte que l’on peut ressentir à la lecture de ce manga.

Impossible de trop en dire tant il faut que la surprise soit totale, que le lecteur dévore les pages comme s’il voulait sortir d’un tunnel obscur, afin de pouvoir à nouveau contempler la lumière, aussi terne puisse-t-elle être, parfois. Et là, on peut sentir que notre souffle revient, petit à petit.

“Hideout” est tout aussi surprenant qu’il est génial, et c’est un véritable plaisir que de faire cette découverte, dont on sort quelque peu désemparé.
● À QUI LE CONSEILLES-TU ? Aux amateurs de frisson et d'ambiance très sombre, de plus de 16 ans.