Ce premier tome est mon tout premier roman des éditions Rebelle mais aussi de Cécilia Correia et autant dire que j’ai été conquise ! (Forcément, il m’a fait une soirée seulement le bougre… On veut la suite !!) Alors si vous ne connaissez pas ou que vos hésitez à le lire, jetez vous dessus, c’est un ordre ! Naméoh.
Aliette Renoir est chasseuse de vampires. Enfin… Jusqu’à ce qu’elle devienne ce qu’elle redoute le plus. Et quand cela va arriver, elle va se retrouver au cœur d’un complot assez étrange qui lui fera apprendre beaucoup sur le monde des vampires, des créatures surnaturelles mais aussi sur sa propre famille. Elle va ainsi se rendre compte que certains faits ne sont que mensonges et que sa mémoire a été scellée quand elle avait 6 ans pour d’étranges raisons… Une aventure riche en rebondissements qui saura vous rendre à crocs…
Une excellente petite bit-lit !
Si depuis quelques temps le genre de la bit-lit me déçoit de plus en plus du fait de la qualité des romans qui descend en flèche (sauf pour quelques séries qui se font bien rares quand ce ne sont pas des suites sorties il y a quelques temps déjà…),
Aliette Renoir relève avec force le niveau en nous proposant une écriture fluide et légère qui vous conquiert et vous empêche de lâcher le roman d’un bout à l’autre. C’est plaisant, ça se lit tout seul et on en veut toujours plus ! Une fois commencé, vous ne lâcherez plus ce roman avant d’avoir terminé le dernier mot de la dernière page. Et encore… Vous en voudrez encore. Cette série est une drogue dès son premier tome alors à quand la suite ?

Aliette, une héroïne atypique
Si ce premier tome est tout bonnement génial, il faut dire qu’Aliette y est pour beaucoup. Jeune femme chasseuse de vampires, elle semble avoir peur de tout. Une vraie froussarde ! Pourtant, on l’adore. Tout simplement parce que ce côté peureux la rend plus humaine, plus attachante. Elle possède les mêmes peurs que vous et moi : araignées, vide, etc. Et sa capacité à dire plein de bêtises (entremets pour entre-deux par exemple) est assez drôle je dois avouer. Nombre de fois je me suis prise à sourire comme une idiote pendant ma lecture. Quand votre père est dans le canapé à côté de vous, c’est l’assurance de passer pour une folle. Mais que nenni ! Cette lecture est tellement géniale que l’avis des autres sur notre béatitude, on s’en fiche.
Et puis… Les héros masculins ne sont pas en reste. C’est qu’il y a l’air d’avoir du bel homme à croquer autour d’Aliette. Je ne dirais pas non à un petit Sytry chez moi… Hmmm. Reprenons-nous, arrêtons de penser à la gente masculine qui fait tant d’effet à notre petite (bon, elle n’est pas petite, c’est les autres qui sont géants d’après elle !*) Aliette.
Un complot machiavélique, cœur même de l’intrigue
Le fait qu’au cœur de l’intrigue, on retrouve une enquête sur un complot pour assassiner le roi des vampires m’a beaucoup plu. Ça change véritablement de tout ce que l’on voit dans tant d’autres séries et c’est plaisant. Ici, pas question de parler sans cesse de sexe, d’hémoglobine et compagnie. Non, il y a une véritable enquête (vous savez, cette petite chose que l’on regrette tous dans
Anita Blake) qui suit son déroulement et dont la fin est assez surprenante. Vraiment, c’est tordu comme plan ! Malgré tout j’ai adoré, le lecteur est tenu en haleine d’un bout à l’autre du roman grâce à cette intrigue parfaitement construite qui vous donne toujours l’envie d’avancer.
En bref, une bonne petite lecture que je recommande chaudement et qui m’a donné envie de découvrir plus amplement les éditions Rebelle grâce à la qualité de ce roman. Si prochainement je me jette corps et âme dans
La Guile de Nod, on ne se demandera pas pourquoi…. Cécilia Correia m’a conquise et je suis vraiment fan de son style !
*En tant que femme de taille moyenne, j’approuve complètement !