Mr Mercedes

Stephen King

informations

● TITRE D'ORIGINE : Mr Mercedes.
● DATE DE PARUTION : 2015.
● NOMBRE DE PAGES : 473.
● ÉDITION DE TON LIVRE : Albin Michel.
● QUATRIÈME DE COUVERTURE : Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l'aube glacée, des centaines de chômeurs en quête d'un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s'est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces. Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le sortir de la dépression et de l'ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris.
● Y A-T-IL UNE SUITE ? Oui, Carnets Noirs.

© aurélie

Ton avis

● RÉSUMÉ PERSONNEL : /
● LE LIVRE EN UN MOT : Interminable.
● UNE CITATION : /
● UNE NOTE SUR 10 : 4. (Et ça fait mal.)
● TON AVIS : Je suis sévère, certes, mais quand même, j’adore Stephen King et ses nouveaux livres me déçoivent énormément.

Le résumé de Mr Mercedes semblait de la même veine que ses anciens livres que j’adore, j’ai donc commencé confiante. Au chapitre 1, on prend part à l’horrible scène décrite dans la quatrième de couverture, où un homme se jette sur une foule avec une voiture volée, qui lui vaudra le nom de Mr Mercedes. Dans le chapitre 2, nous faisons la connaissance de Bill Hodges, un policier qui vient de partir à la retraite. Il se laisse aller, picole un peu, est bedonnant et passe sa journée devant des émissions de télé débiles. Personnage donc assez hors normes et appréciable.

Tout partait donc pour le mieux, et je m’attendais à une suite explosive, digne du maître de l’horreur. Et.... et... et en fait non... Multitude d’informations aussi inintéressantes qu’inutiles, redoublement de situations pas passionnantes pour deux sous, et j’en passe, c’est trop déprimant. On se traîne. C’est tellement lent. Je ne compte même plus combien de fois je me suis endormie sur mon livre. Autant dire qu’on est loin du King qui me gardait en haleine toute la nuit.

À aucun moment je n’ai ressenti de suspense ou de stress, à part au tout début et à la toute fin, donc grosso modo 30 pages sur presque 500, pas besoin d’en dire plus. Et l’insistance sur certains détails pour émouvoir le public, non mais c’est bon, on avait compris à la première allusion, on n’est pas tous ramollo du cerveau !

Bref, je ne reconnais ni le style rapide et particulier de l’auteur, ni son genre de descriptions, ni rien en fait. C’est simple, je ne reconnais pas l’auteur et si demain j’apprends que ce n’est pas lui qui l’a écrit, ça ne m’étonnerait pas.

Donc oui, je me permets d’être sévère sur ma note, parce que ce furent 475 pages d’ennui et de déception indescriptibles.

Et dire qu’il y a une suite... Pfffff... Je ne sais pas trop quoi penser, mais si ça continue comme ça, j’ai bien peur de devoir faire le deuil d’un de mes auteurs préférés.
● À QUI LE CONSEILLES-TU ? À personne. Si vous aimez Stephen King, vous allez être déçus et lui en vouloir et si vous ne le connaissez pas encore, ça ne va pas vous donner envie de lire les merveilles qu’il a écrites dans le passé !