Indian Creek

Pete Fromm

informations

● TITRE D'ORIGINE : Indian Creek Chronicles
● DATE DE PARUTION : 1993.
● NOMBRE DE PAGES :  240 pages.
● ÉDITION DE TON LIVRE : Gallmeister.
● QUATRIÈME DE COUVERTURE :
Le garde commença à parler de bois à brûler. Je hochais la tête sans arrêt, comme si j'avais abattu des forêts entières avant de le rencontrer.
— Il te faudra sans doute sept cordes de bois, m'expliqua-t-il. Fais attention à ça. Tu dois t'en constituer toute une réserve avant que la neige n'immobilise ton camion.
Je ne voulais pas poser cette question, mais comme cela semblait important, je me lançai :
— Heu... C'est quoi, une corde de bois ? 
Ainsi débute le long hiver que Pete Fromm s'apprête à vivre seul au cœur des montagnes Rocheuses, et dont il nous livre ici un témoignage drôle et sincère, véritable hymne aux grands espaces sauvages.
● Y A-T-IL UNE SUITE ? Non.

   

© aurélie

Ton avis

● RÉSUMÉ PERSONNEL : /
● LE LIVRE EN UN MOT : Dépaysant.
● UNE CITATION : /
● UNE NOTE SUR 10 : 6/10.
● TON AVIS :
Ce livre est un récit de vie, celle de Pete Fromm. Une véritable histoire qui oscille entre l'humour et l'angoisse. Au départ, fou de joie à l'idée de vivre lui-même une de ces aventures dont il est friand, il accepte un poste dans les Rocheuses pour surveiller des œufs de saumon. Dès les premières heures de son arrivée, il finit par comprendre dans quelle galère il a accepté de s'embarquer et, sans pouvoir perdre la face, il finit par s'installer dans son campement du mieux qu'il peut, et avec une imagination nourrie de ses lectures. Sans la moindre expérience de la vie sauvage, il doit apprendre à survivre dans ce paysage hostile, encore plus avec un hiver rigoureux.

Le ton est juste. Il ne se met pas en scène, il décrit les situations telles quelles. Il a su restituer la grandeur de la nature qui l'entoure, son hostilité aussi. Une plume franche avec une note d'humour qui donne un côté sympathique au narrateur. On s'attache à l'auteur, on le plaint dans certaines situations, on imagine comment on pourrait réagir à sa place. C'est dépaysant.
● À QUI LE CONSEILLES-TU ? Aux amateurs des grands espaces et du genre.