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 Nerrivik

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AuteurMessage
L'erreur sociale


L'erreur sociale


Genre : Non binaire ♦ iel
Messages : 3841
Emploi/loisirs : Rien de bien probant


Vos papiers SVP
Crédits: Valentina Govedarica
Coups de Coeur:
Lecture du moment:

Nerrivik _
MessageSujet: Nerrivik   Nerrivik EmptyMar 23 Aoû - 9:55

Nerrivik
Ana Rousse, Thierry Lamy


Rq. : Ana Rousse est l'illustratrice, Thierry Lamy le scénariste.

Nerrivik Site-nerrivik

informations
TITRE D'ORIGINE : Nerrivik
DATE DE PARUTION : 2009.
NOMBRE DE PAGES : 80.
ÉDITION : Les Enfants Rouges.
QUATRIÈME DE COUVERTURE :
« Aya-ya-aya-ya...
Les iglous sont des mondes, des petites chaleurs rondes et apaisantes qui maintiennent les esprits suspendus entre éveil et songes. À l’extérieur, la banquise danse au gré d’une houle invisible et mystérieuse, tandis que sous un ciel polaire les montagnes de glace se brisent dans un craquement douloureux.

Alors, glissant ses mots sous la surface d’une de ces petites chaleurs rondes et apaisantes, une vieille femme chante et raconte… Elle raconte l’histoire de Nerrivik, la jeune fille qui ne voulait pas se marier. »
Y A-T-IL UNE SUITE ? Non.


Nerrivik 810
©️ aurélie

Ton avis
RÉSUMÉ PERSONNEL : /
L'OUVRAGE EN UN MOT : Atmosphérique.
UNE CITATION : « Il y a longtemps, bien longtemps avant la naissance des ancêtres, à l’endroit où les montagnes donnent naissance au jour, une jeune fille nommée Nerrivik vivait avec Anautalik son père. »
UNE NOTE SUR 10 : 9.
TON AVIS :
Nerrivik reprend une légende du peuple inuit, celle de Sedna, la déesse des eaux, ici appelée Nerrivik (comme toutes les légendes, elle connaît de nombreuses versions différentes, d’où l’utilisation de noms parfois très éloignés les uns des autres).

Nerrivik est une jeune femme dont le cœur ne bat que pour Siarnaq, l’homme-chien. Ni beau, ni grand, ni fort, c’est avant tout sa gentillesse qui plaît et suffit à Nerrivik. Mais, considéré comme mauvais chasseur, il se voit refuser la main de celle-ci. Le cœur de la jeune femme va alors s’assécher et elle va systématiquement refuser les prétendants. Voici le pitch de départ, et je ne voudrais pas trop en dire pour vous laisser découvrir si l’envie de lire cette BD vous prend. Notamment parce que je pensais voir apparaître certains mécanismes simples et connus de tous, et qu’il n’en fut rien, assez étonnamment.
Spoiler:
Le résultat est franchement rafraîchissant, d’autant plus que, si l’on connaît assez aisément la mythologie grecque, romaine, égyptienne, et peut-être dans une moindre mesure les croyances scandinaves, il est plus rare d’être familier avec les mythes inuit. C’est bien la première fois que je lis l’un d’entre eux. J’aime également beaucoup l’idée de l’animalité des hommes, qu’on peut retrouver ailleurs dans le principe de l’animal totem ou dans le daïmon, et qu’on trouve ici chez les différents prétendants, qui sont tous des hommes-animaux. J’ai d’ailleurs cru comprendre qu’ils étaient thérianthropes, mais ce n’est jamais clairement montré. En tout cas, j’adore ce concept. :P

Articulé comme un conte, la légende questionne notre rapport aux autres, la confiance que l’on peut accorder parfois aveuglément, l’amour et l’abus, et évoque même (certes, dans sa superficie, mais quand même) le déplacement forcé de populations inuit par l’armée. Mais avant tout, c’est un récit magnifique et magnifiquement illustré. Graphiquement, Nerrivik est une série de planches monochromes, en noir et blanc, réalisées à l’encre et qui lui donnent un cachet tout particulier. Se passant en grande partie sur la banquise, le blanc de la glace laisse le dessin respirer et lui confère un charme ainsi qu’un calme remarquables. À l’inverse, la violence est retranscrite par un envahissement de noirs qui tend parfois à donner des cases à l’aspect abstrait, comme si le monde devenait hallucination, comme si cette violence devenait rêverie. L’ensemble est très beau, quoique certaines cases ou enchaînements sont un peu difficiles à déchiffrer comme cela, à la va-vite (mais rien de bien ésotérique).

Nerrivik 9782354190309-13155-large-nerrivik-nerrivik

Le seul et unique reproche que j’aurais à faire à ce livre est la narration. Parfois de bonne qualité, parfois d’apparence forcée et peu naturelle, elle est assez discontinue. Néanmoins, ce n’est pas un reproche énorme, puisque le problème est mineur et n’a pratiquement pas entaché le plaisir que j’ai eu à lire cette histoire.

Nerrivik est un chouette livre que je recommande chaudement. Il m’a été envoyé par missdeath dans le cadre du swap de l’été et je l’en remercie beaucoup. Très bon choix, très bonne découverte qui m’a mis des rêves plein la tête. J’en veux pluuuuuuuus. PLUUUUUUUUUS.
À QUI LE CONSEILLES-TU ? À tout le monde ! Smile





Dernière édition par Kassyna le Mar 23 Aoû - 16:41, édité 1 fois (Raison : Corrigé par Kassyna)
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Nerrivik

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